Affichage des articles dont le libellé est force. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est force. Afficher tous les articles

lundi 29 septembre 2014

Conversation avec son imaginaire - 1/ L'amazone

En cette phase de transition troublée, il est temps d'invoquer des mémoires transcendant le temps et l'espace.

Projetons-nous dans l'espace infini.

Pour cela, je vais m'inspirer du triptyque "Conversations avec Dieu" de Neale Donald Walsch. Il s'agit d'une conversation imaginaire entre l'auteur et Dieu, sous forme de questions-réponses.

Je vais faire appel aux personnages qui ont inspiré mon roman, des personnages venus d'une imagination lointaine, ancestrale. Leurs aventures m'ont notamment suggéré l'article "Synchronicité abyssale". Les recherches modernes tendent à prouver que la notion d'espace-temps est relative, avec des perspectives quantiques vertigineuses. Si mes personnages imaginés sont les traces d'un passé antédiluvien, ils vivent donc encore dans des dimensions qu'il suffit d'entrouvrir.
Le thème de la conversation seront les tensions qui s'accumulent et devront se libérer. Les nations vibrent à l'unisson avec la Terre qui gronde et implose avec ses séismes et ses éruptions.

Imaginez et vous verrez, tel un visage qui se dessine dans les contours d'un nuage errant, ou dans l'ébauche d'un dessin.

samedi 3 août 2013

Musclons nos prières


Quand sa force ne suffit plus, il faut faire appel à quelque chose de plus grand.

Voilà mon constat, après une errance prolongée. J'ai fait l'erreur de me reposer sur les facultés à la mode qu'on nous exhorte à développer à l'excès. Tel un crabe violoniste, à la pince disproportionnée, nous déséquilibrons notre être et sa marche naturelle. Pire, nous normalisons les difformités sociales dans des équilibres illusoires.

 C'est ici la réunion des monstres ?

Pas facile de se transformer en calculatrice bodybuildée bien dans sa peau. J'ai oublié dans mes calculs l'amour et l'espérance. Nos performances explosent les compteurs, mais nous nous handicapons, et limitons nos autres potentiels.


Il y a une différence entre l'idéal et la réalité.

vendredi 5 avril 2013

Vers un autre Ordre Mondial


Échouage en terre inconnue.

Beaucoup parmi nous désirent un changement radical. Le changement est là, progressif, rapide. Oubliez les dates, les prévisions comptables. Le système vacille. Différents rouages le tiennent encore en équilibre précaire. Par petites touches, on ôte les sécurités qui le maintiennent afin qu'une simple chiquenaude suffise à provoquer sa chute au moment désiré. De loin, on le voit encore fièrement dressé au-dessus du vide. De près, il y a de quoi s'inquiéter.

On fait des paris. Quelle corde va lâcher prochainement ? Laquelle fera perdre son équilibre à l'ensemble ? Un vrai mikado géant.

Le changement, c'est maintenant. Chez chacun de nous. Quel seuil de lâcher-prise général est nécessaire ? Aucune idée. On tient vaguement les cordes, par principe, par habitude, par crainte. On ne sait pas quoi faire d'autre. On regarde ses voisins. Quelques uns lâchent sans résultat probant, d'autres s'agrippent comme si leur vie en dépendait. C'est exact, d'une certaine manière, mais est-ce la meilleure manière ?

Nous sommes sur le même bateau. Le capitaine a abandonné le navire depuis la dernière escale avant la tempête. Un esclavagiste qui se faisait passer pour un humaniste défenseur de la veuve et de l'orphelin. Il les a vendus ces deux-là, discrètement quand l'occasion s'est présentée. Pour le moment, ça va, on flotte, entre deux eaux. On brique le pont, on regarde les voiles se gonfler sous l'effet de la tempête à venir. Le gouvernail est bloqué, pas moyen de faire demi-tour. On se demande si la tempête va s'évanouir comme un mauvais rêve, mais elle grossit à vue d'oeil.

On dérive à la faveur des vents. L'océan est agité. La houle enfle. Toute cette eau. La profondeur est obscure, insondable. Les humeurs créent le courant qui nous emporte.

Quel impact avons-nous sur les éléments ? Il ne reste qu'à prier en attendant. Certains tentent de redresser en vain le gouvernail. Ils s'épuisent et risquent de le casser. De toute façon, en l'état il est inutilisable. D'autres ont plongé pour l'examiner sous l'eau. On les a perdus de vue. D'autres observent et réfléchissent à ce qui le bloque. D'autres font comme si de rien n'était. D'autres préfèrent s'enivrer. Le capitaine avait peut-être prévu le coup, et l'a lui-même saboté. Mais pourquoi ? Pourquoi perdre son navire et sacrifier son équipage ? Certains l'ont vu discuter avec des inconnus louches. Il aurait été payé pour ça. C'est un esclavagiste après tout, pas un enfant de coeur. Certains rêvent de liberté. S'ils survivent à la tempête, le bateau serait à eux.

Drôle d'histoire. On ne sait pas comment elle finit. Il faut déjà la vivre pour la raconter. Les gouttes se rejoignent en un fleuve qui se jette dans l'océan. Les sources doivent jaillir pour alimenter le fleuve. Les eaux endormies doivent se réveiller. La pureté des sentiments doit inonder la terre salie.

Pensez à la mémoire de l'eau. Sa cristallisation montre l'importance des sentiments dont on la charge. Si nous voulons un monde meilleur, il faut penser à un monde plus beau. Il faut harmoniser ces sentiments en une force générale qui cristallisera nos aspirations. Les religions utilisent ces principes, leurs prières et leurs symboles manifestent leur pouvoir, les grandes civilisations se sont appuyées sur elles.

Aujourd'hui, il faut centrer nos intentions en une nouvelle force. Il faut formuler nos voeux, accorder nos violons et entonner une ode parlant d'un avenir commun. Pour le moment nous sommes encore divisés, entraînés par les torrents tumultueux de nos passions respectives. Nous nous chargeons d'une vigueur personnelle qu'il faut à présent mêler à un flux plus grand, plus fort.

Chacun d'entre nous a cette force en lui. Quelle intention la guidera ? Quel courage ? Quelle détermination ? Nous sommes faits d'eau, nos corps l'orientent, nos gènes la composent en un être conscient et libre. Il ne tient qu'à nous de saisir cette liberté, le poing levé envers et contre tout ! Notre corps n'attend qu'un geste, qu'une intention. Exprimons-nous ensemble pour porter une voix au-delà du désordre et du tumulte. Le fleuve rejoindra l'océan, d'une manière ou d'une autre, quelques soient les obstacles. L'océan ne nous engloutira pas, nous nous y jetterons et le purifierons !

Nos enfants s'abreuveront à une source pure, une source qui leur donnera force et vigueur pour construire un avenir qui ait du sens, le leur ! Et pas celui de qui que ce soit d'autre, qui ne verrait chez eux qu'une gène ou une marchandise. Le fruit de nos entrailles se répandra sur une terre, en harmonie avec les forces qui la régisse. Nous leur lèguerons les moyens dont on nous a dépossédés. Conscients et responsables, ils marcheront vers de nouveaux horizons, libres et confiants !

 Qu'un cœur céleste inonde les vertes prairies de nos espoirs !

mercredi 28 novembre 2012

Le bon sens instinctif

L'affichage trompeur de la bonne direction



"... distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, le principal est de l'appliquer bien." Descartes. Discours de la méthode.

Le bon sens est inné, c’est-à-dire que, dans toute personne saine, il est comme un sixième sens qui s’ajoute aux cinq autres : la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat, le toucher,
Et le bon sens (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)

Bien appliquer ce sens inné n'est pas la chose la mieux partagée, tout comme les autres sens. Vouloir bien faire n'est pas bien faire, et l'enfer est souvent pavé de bonnes intentions.

Si le bon sens est inégal entre les individus, il l'est aussi entre plusieurs domaines chez un même individu. On peut faire preuve de bon sens dans le bricolage et d'aucun ailleurs. Personnellement, je suis capable de bricoler mais mon bon sens pratique est bien moins développé que chez d'autres. Face à un problème technique, je peux buter facilement et appliquer des solutions trop alambiquées pour être efficace. Une autre personne saisirait aussitôt la meilleure solution et l'appliquerait simplement. L'expérience et l'expertise compensent, mais ma tournure d'esprit n'est pas la bonne. Il y a des personne gauches dans un domaine et géniale dans un autre.
Si on prend le cas de certains autistes, ils font preuve d'un gros handicap compensé parfois par un génie insoupçonné, dans le calcul, la mémorisation, le dessin, etc.