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jeudi 5 novembre 2015

Fugue onirique, d'une réalité à une autre


Lovecraft, grand rêveur des profondeurs.

Je ne vais pas parler de mes explorations les plus fantastiques, car je n'en ai jamais pris note, contrairement à Lovecraft. Mes souvenirs en sont éparses et décousus. Je vais vous parler du rapport trouble entre rêve, imaginaire et réalité, en laissant de côté la psychanalyse névrosante de papa Freud, bien que son fantôme nous hante toujours. Ici, il s'agit de la retranscription plutôt fidèle d'une succession de trois rêves.

Le soir avant de me coucher, je m'étais mis à réfléchir à ma journée. J'avais annoncé à mon père l'abandon d'une perspective professionnelle. Cela faisait écho à de précédentes désillusions, et à une situation précaire qui s'éternise. Quel avait été son propre chemin de vie ? Vers où se dirigeait le mien ?

Je m'endors et commence à rêver. Les événements s'enchaînent jusqu'au moment où je me balade en compagnie de mon père. Miroir de la journée, il parcourt la ville et je le suis dans ses errances. Nous arrivons à hauteur d'une prison. L'air de rien, il m'entraîne dans une visite des lieux. Personne ne nous remarque, et nous pénétrons dans les couloirs communs aux prisonniers. Ils vaquent à leurs affaires, nous jetant à peine un regard. Nous ne devrions pas être là. Pourtant mon père persiste. Nous arrivons devant une sortie. Plusieurs personnes empruntent une porte protégée d'un digicode. Elle semble déboucher sur une gare fréquentée. Mon père profite du va-et-vient pour se faufiler à l'extérieur. Je lui emboîte le pas et remarque un garde de la prison qui nous observe. Il nous suit sans rien dire. Nous rejoignons la foule et nous apprêtons à quitter la gare. C'est alors que le garde décide de nous intercepter.
« Vous n'aviez pas le droit de circuler ainsi dans la prison, nous dit-il. »

mardi 26 février 2013

Synchronicité abyssale - Imaginaire des hommes et des dieux, de la Déesse Mère à la Bonne Mère

Bien que cela soit un peu prématuré, je vais me lancer dans un exercice périlleux en tentant d'agencer les dernières synchronicités à ma disposition. C'est à travers son propre prisme que la vérité rejaillit.

Commençons par la tendance du moment : l'Apocalypse.
 
On s'éclate !

Pour fêter la soi-disant fin du monde datée au 21/12, M6 diffusait le film 2012. J'y ai vu des détails de synchronicité qui m'avaient totalement échappé à la première lecture. Un des acteurs compare la Terre à une orange, comme je le fais dans un de mes articles qui faisait suite au tsunami japonais. Curieusement, le personnage principal est un auteur de science-fiction, comme moi. Mais je me dis que la coïncidence n'est pas suffisante. C'est alors qu'il donne le titre de son roman "Adieu Atlantis". Ce sont les mots exacts employés à la fin du second chapitre de mon roman "L'Apocaplypse d'Arkahn"... J'aime provoquer les synchronicités, je me dis donc que lui est un auteur connu, et moi non. Que nenni, on apprend alors que son livre est à petit tirage et que son auteur est quasi inconnu. Grâce à la synchronicité, l'ouvrage est un des rares à survivre au cataclysme. Son oeuvre sera utile à travers l'espace et le temps. J'y vois un message d'espoir et d'encouragement. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

lundi 21 janvier 2013

Sixième sens, intention, et science diffuse

La nébuleuse sensitive, matrice universelle

Une suite logique à l'article du bon sens instinctif. La source du sens. Que sentons-nous exactement ? Le temps de taire le mental pour ressentir de façon la plus juste, la plus innée, la plus simple. Un sens élémentaire et spontané.

Tous les animaux en sont capables. Même s'ils peuvent être "bêtes", ils ressentent de manière aigüe. Avez-vous déjà entendu parler des chiens abandonnés qui retrouvent leur domicile à plusieurs centaines de kilomètres, ou d'autres qui se préparent à l'arrivée de leur maître bien avant qu'aucun signe précurseur ne leur permette de le savoir ? Détachés des moyens sensés de savoir, ils puisent dans un réseau invisible l'information recherchée.

L'évolution des espèce est remarquable en ce sens. Les plantes n'ont pas d'"intelligence" et pourtant elles ont élaboré des synergies saisissantes avec leur environnement. Je me permets de reprendre un extrait de l'article Analogie élémentaire :
Un documentaire parlait de la médecine animale, ou comment chaque espèce, quelque soit son degré d'évolution, manifestait des pratiques d'automédication avérées pour se préserver de parasites ou de toxines. Des singes à la chenille. Un hérisson cherchait de la citronnelle pour la mâcher puis s'en répandre le corps sous forme de mousse afin de faire fuir ses innombrables parasites. Une chenille cherchait de la ciguë vénéneuse afin de se préserver de la larve d'une mouche... A quel degré l'action de la chenille est-elle délibérée ? A quoi se réfère sa conscience limitée pour entreprendre une telle démarche ? Les comportements complexes d'animaux simples sont souvent très étonnants.
Rester en harmonie avec une synchronicité universelle semble la clé. "L'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit." Une danse générale. Il y a définitivement un au-delà de nos cinq sens communément admis. Ce sixième sens est mis en évidence par différents médiums qui n'ont de sens que pour ceux qui les pratiquent.

Comment peut-on lire le passé, le présent et l'avenir d'une personne en fonction de sa correspondance avec des astres lointains, sous ce qu'on nomme l'astrologie ? Quel est le rapport entre l'alignement des planètes, nos dates et heures de naissance ?

Que peut-on lire dans le marc de café, les entrailles d'animaux sacrifiés, les symboles des tarots, les jets de dés, les cartes, les runes ? Que peut-on lire d'un hasard produit par une intention particulière ? On crée un support de lecture pour lire le "hasard". Chacun peut créer son propre cadre, son propre rituel de divination. Le tirage est une expression de la personne, au même titre qu'un écrit sur une page blanche. L'important est l'intention. Elle dessine une image de notre mystère. L'interprétation de cette image est aussi libre que l'interprétation d'un rêve. Il s'agit d'impression et de symbolisme. Le tirage est comme un cri de l'âme. Il révèle au-delà de notre conscience, de notre perception, de l'espace et du temps.

« Ne devrions-nous pas quitter tout à fait les catégories spatio-temporelles quand il s'agit de la psyché? Peut être devrions-nous définir la psyché comme une intensité sans étendue et non point comme un corps qui se meut dans le temps » C.G. Jung

jeudi 28 juin 2012

Imaginarium ancestral



Comment et pourquoi ces six civilisations ont-elles pris naissance, et pourquoi partagent-elles tant de traits ? Pourquoi, par exemple, trouvons-nous des pyramides à Sumer, au Mexique, en Égypte, et en Chine ? Comment les Sumériens et les Mayas ont-ils acquis un savoir avancé en matière d'astronomie et de mathématiques ? Pourquoi ces sociétés ont-elles abandonné ce mode de vie de chasseur-cueilleur qui leur avait réussi pendant des centaines de milliers d'années, pour préférer dépendre de l'agriculture ?

Nous devons comprendre les légendes que partagent ces cultures anciennes, ou savoir pourquoi des peuples si éloignés géographiquement partagent les mêmes légendes - histoires de déluges, de l'origine de l'agriculture, de géants qui couraient autrefois le monde, et d'une race aux pouvoirs surhumains qui créa les gens et leur enseigna à être humains.

Les mythes de la création, en six points du globe relativement distants les uns des autres, sont en fait remarquablement similaires. Dans chacun, des dieux apparemment humains - quoique bien supérieurs en matière de connaissance et de pouvoir - sont descendus des cieux pour créer les hommes tels que nous existons aujourd'hui, pour offrir la civilisation à l'humanité, et pour abandonner une théocratie basée sur l'idée que le roi descend des dieux, ou a été désigné par eux.
Il y a des signes que l'on croise et ceux que l'on sème. Au-delà de cette nuance sémantique, nous évoluons sur une route balisée à notre attention, où les signes peuvent être des repères extérieurs ou ceux placés par la carte abstraite de notre logique.

Ces signes sont visibles par tous mais il appartient à chacun de les interpréter de manière contextuelle et adaptée. La signalisation routière a ses codes symboliques et ses résonances émotionnelles. Comme un rêve, une histoire est le reflet d'une réalité, un écho de souvenirs réimbriqués les uns aux autres dans une danse suggestive et symbolique. Vivre et interpréter son histoire personnelle.
Les destins se suivent, se croisent, s'entremêlent, se défont, ou s'entrechoquent sur un réseau interdépendant commun à tous.
La simple expression de votre imagination est un acte de création signalétique.

dimanche 17 juin 2012

Analogie élémentaire




Qu'est-ce qui nous anime ? Une volonté indissociable au concept de vie. Une énergie. Le mot énergie vient du bas-latin energia qui vient lui-même du grec ancien energeia, qui signifie « force en action », par opposition à dynamis signifiant « force en puissance ».

Dynamique signifie : relatif aux forces, ensemble de force en interaction et en opposition dans une structure. Le corps humain est une structure qui doit fonctionner en harmonie et en interaction. Lorsque le corps subit un choc certaines composantes se mettent à fonctionner en opposition ce qui cause des blocages d'énergie.
Chaque personne possède des forces intérieures qui lui permettent de vivre, de respirer, d'agir etc.. En corrigeant les forces qui sont en opposition, on équilibre l'harmonie dans le corps afin de permettre au courant, à l'énergie de circuler, ce qui permet au corps de guérir.

Nous évoluons dans des flux permanents d'énergie. Nous sommes influencés et nous influons ces flux.
La nécessité d'action et de réaction anime la vie. La vie réinvente ses propres règles, selon son milieu d'existence, dans une évolution dictée par la nécessité. Mais d'où naît cette nécessité d'existence et de transmission de la vie ? Une volonté anime la vie. Une volonté qui régit sa cohérence, son identité, et son évolution. Cette volonté joue des forces physiques et psychiques. La pierre est soumise aux seules lois de la gravité, pas nous.

Le mot volonté peut désigner :
"En philosophie, la volonté est la faculté d'exercer un choix libre et rationnel indépendamment des tendances instinctives. Par ailleurs, la volonté de puissance est une théorie de Nietzsche.
En psychologie, la volonté est la capacité à accomplir un acte intentionnel, consciemment.
En droit, la volonté est un concept associé à l'intentionnalité.
En politique, la volonté populaire est le fondement de la démocratie."
L'intention. Quelle intention anime alors la vie ?

jeudi 10 mai 2012

Wind of change



Beaucoup d'évènements s'enchaînent les uns après les autres ces temps-ci, tous avec des conséquences importantes : révolutions dans le monde arabe, japon et remise en cause mondiale du nucléaire.

Plusieurs éléments de réflexion les précédant m'ont amené à tenter une interprétation totalement subjective d'un phénomène planétaire systémique, après le tsunami japonais, le réveil de nombreux volcans à travers le monde, etc.

Je suis dans l'idée qu'il est possible de faire venir à soi toutes les réponses en imageant et symbolisant; les informations se combinant ensemble selon des rappels inconscients de sources d'information, mises de côté par notre conscience incapable de faire le lien "logique" ou rationnel d'éléments saillants délivrés par un hasard providentiel.
En osant mettre en parallèle des éléments, pris indépendamment les uns des autres et sortis de leur contexte immédiat, on peut mettre un sens à ce qui ne semble pas en avoir de prime abord. Le temps aide souvent à appréhender dans un ensemble des informations qu'on met de côté par leur inutilité immédiate. Comprendre les évènements de vie comme ceux d'un rêve. La logique n'apparaît à la conscience que dans un effort d'interprétation de sa part, dans une subjectivité indispensable.
Une super synchronicité dont on se serait coupé dans notre recherche scientifique objective et empirique. La science se rapproche aujourd'hui du magique invisible dans son approche quantique de la réalité et ses notions de relativité.

L'idée de l'expansion terrestre m'est venue à l'esprit. Sans juger de son exactitude, elle m'a inspiré une image. La terre comme un fruit à écorce. Une pastèque ou un melon, nourri de particules cosmiques. La croissance du fruit crée des tensions sur son écorce. Imaginons maintenant que l'on gèle les deux pôles opposés du fruit. La croissance se poursuit mais de façon inégale. La glace bloque les pôles. Une tension supplémentaire se crée. Soudain, on dégèle complètement le fruit. L'écorce éclate et s'ouvre entre les deux anciens pôles de pression. Mais la terre n'est pas un fruit, plutôt une cocotte minute avec un coeur thermique puissant.

L'idée seule de l'expansion terrestre, tout comme la tectonique des plaques, peuvent n'être qu'une suggestion nécessaire à une réalité plus complexe, mais aux conséquences similaires. La glace disparaît rapidement et l'équilibre des pressions avec.

dimanche 6 mai 2012

Exactitude et certitude


Plus s'éloigne l'illusion d'exactitude, plus s'impose une évidente vérité.

A force de chercher à être clairement compris, à être logique et raisonnable, je perds de vue le principal. Comme si je m'efforçais à détailler chaque pierre à la loupe pour décrire une montagne. La quête d'exhaustivité objective est pure perte.

La poésie s'impose comme l'expression la plus authentique et proche du reflet de son être. A une époque où on l'on se complaît à scientifiser tous les aspects de l'existence il est sain d'employer des méthodes d'expression similaires destinées à se faire comprendre de tous. Trop de manières et d'argumentation pour convaincre et se protéger, au détriment de la densité informationnelle. "Viens-en au fait" me dis-je souvent en lecture d'articles qui s'étalent en conjectures laborieuses. Il appartient à chaque lecteur de juger de l'intérêt d'un contenu quelque soit sa forme.
Je me surprends aujourd'hui à lire en diagonale en partant de la fin pour remonter en début de texte, alors qu'autrefois je lisais tout dans les détails, de façon linéaire. Je me fie à mon seul jugement pour intégrer à ma conception subjective du monde des éléments pris au hasard de mon attention. Par mes propres tentatives d'écriture et retours de lecture, j'ai réalisé que chacun déformait le contenu des textes, quelqu'en soit la teneur "objective". Chacun ingère et digère différemment les informations partagées, selon ses besoins. Tels des oisillons on apprend à ingérer des aliments prémâchés par nos parents jusqu'au jour de notre émancipation où l'on est capable d'intégrer l'extérieur en toute autonomie.


La quête triviale et ludique du génie tranquille

La science se veut un antidote à la religion par la force de la démonstration, de l'exhaustivité, et de l'exactitude. Elle est nécessaire à une base de compréhension logique et commune, un système de croyances soumises à une objectivité partielle. Partielle parce qu'on ne prend en compte que les éléments dont on a connaissance. Prendre en compte des facteurs inconnus et estimer leur importance sur un phénomène global est possible, mais c'est souvent sous-estimer l'importance des interactions mis en oeuvre dans des ensembles dépassant notre entendement. Plus la science progresse, plus elle devient magique, et plus elle tend vers la conception d'une réalité qui va au-delà de notre seule perception physique. On détaille la mécanique corporelle et on en vient à toucher l'évidence de la psychologie sur la bonne marche de l'ensemble. Electronique et mécanique. Il manque encore quelque chose pour différencier l'homme et la voiture. D'ailleurs la voiture fonctionne très bien sans électronique. "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" paraît-il. La science devient la religion favorite des athées.

vendredi 4 mai 2012

Synchronicité



Lost together in what ?


Le domaine du mystère, le domaine de l'inconnu, le domaine de l'inquiétant.

Voici la continuité d'un blog sous-titré le plus long striptease littéraire du monde. Il fallait que je parle franchement, que je dévoile des choses extraordinaires, que j'excite votre attention fébrile par des anecdotes émoustillantes.

En voilà une qui concerne la synchronicité (l'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de rapport de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit), et la prescience des événements.
Par l'expérience de plusieurs évènements j'ai pris habitude de porter une attention particulière aux choses, à leurs successions et à leurs liens, tout comme on chercherait à interpréter un rêve. On en vient à la question de la réalité et de sa perception.
A force de constater des phénomènes de synchronicité saisissants j'ai décidé d'en prendre note. Il était dommage que cela sombre dans l'oubli. Transposer ces expériences par écrit est une démarche de témoignage et d'analyse. Pourquoi ne pas prendre en compte ces petites choses anodines qui cherchent peut-être à nous parler ? La raison nous pousse souvent à ignorer la magie qui vibre en nous et autour de nous. Ne pas comprendre immédiatement ne nous empêche pas de prendre en compte les évènements troublants qui parsèment nos vies. Plus vous prêterez attention aux signes et plus vous en découvrirez sur votre route. Des détails insignifiants peuvent révéler énormément quand on y prête une attention choisie, et qu'ils en expliquent d'autres anodins. Suivez un fil et vous verrez la toile qu'il compose. On peut interpréter ses rêves tout aussi bien que sa vie. Saisissez les fils du destin.

La vie ne prend un sens que lorsqu'on lui en donne un. Une chose est importante que lorsqu'on a décidé qu'elle l'était. Une intention précède le mouvement.