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jeudi 5 novembre 2015

Fugue onirique, d'une réalité à une autre


Lovecraft, grand rêveur des profondeurs.

Je ne vais pas parler de mes explorations les plus fantastiques, car je n'en ai jamais pris note, contrairement à Lovecraft. Mes souvenirs en sont éparses et décousus. Je vais vous parler du rapport trouble entre rêve, imaginaire et réalité, en laissant de côté la psychanalyse névrosante de papa Freud, bien que son fantôme nous hante toujours. Ici, il s'agit de la retranscription plutôt fidèle d'une succession de trois rêves.

Le soir avant de me coucher, je m'étais mis à réfléchir à ma journée. J'avais annoncé à mon père l'abandon d'une perspective professionnelle. Cela faisait écho à de précédentes désillusions, et à une situation précaire qui s'éternise. Quel avait été son propre chemin de vie ? Vers où se dirigeait le mien ?

Je m'endors et commence à rêver. Les événements s'enchaînent jusqu'au moment où je me balade en compagnie de mon père. Miroir de la journée, il parcourt la ville et je le suis dans ses errances. Nous arrivons à hauteur d'une prison. L'air de rien, il m'entraîne dans une visite des lieux. Personne ne nous remarque, et nous pénétrons dans les couloirs communs aux prisonniers. Ils vaquent à leurs affaires, nous jetant à peine un regard. Nous ne devrions pas être là. Pourtant mon père persiste. Nous arrivons devant une sortie. Plusieurs personnes empruntent une porte protégée d'un digicode. Elle semble déboucher sur une gare fréquentée. Mon père profite du va-et-vient pour se faufiler à l'extérieur. Je lui emboîte le pas et remarque un garde de la prison qui nous observe. Il nous suit sans rien dire. Nous rejoignons la foule et nous apprêtons à quitter la gare. C'est alors que le garde décide de nous intercepter.
« Vous n'aviez pas le droit de circuler ainsi dans la prison, nous dit-il. »

lundi 29 septembre 2014

Conversation avec son imaginaire - 1/ L'amazone

En cette phase de transition troublée, il est temps d'invoquer des mémoires transcendant le temps et l'espace.

Projetons-nous dans l'espace infini.

Pour cela, je vais m'inspirer du triptyque "Conversations avec Dieu" de Neale Donald Walsch. Il s'agit d'une conversation imaginaire entre l'auteur et Dieu, sous forme de questions-réponses.

Je vais faire appel aux personnages qui ont inspiré mon roman, des personnages venus d'une imagination lointaine, ancestrale. Leurs aventures m'ont notamment suggéré l'article "Synchronicité abyssale". Les recherches modernes tendent à prouver que la notion d'espace-temps est relative, avec des perspectives quantiques vertigineuses. Si mes personnages imaginés sont les traces d'un passé antédiluvien, ils vivent donc encore dans des dimensions qu'il suffit d'entrouvrir.
Le thème de la conversation seront les tensions qui s'accumulent et devront se libérer. Les nations vibrent à l'unisson avec la Terre qui gronde et implose avec ses séismes et ses éruptions.

Imaginez et vous verrez, tel un visage qui se dessine dans les contours d'un nuage errant, ou dans l'ébauche d'un dessin.

lundi 21 janvier 2013

Sixième sens, intention, et science diffuse

La nébuleuse sensitive, matrice universelle

Une suite logique à l'article du bon sens instinctif. La source du sens. Que sentons-nous exactement ? Le temps de taire le mental pour ressentir de façon la plus juste, la plus innée, la plus simple. Un sens élémentaire et spontané.

Tous les animaux en sont capables. Même s'ils peuvent être "bêtes", ils ressentent de manière aigüe. Avez-vous déjà entendu parler des chiens abandonnés qui retrouvent leur domicile à plusieurs centaines de kilomètres, ou d'autres qui se préparent à l'arrivée de leur maître bien avant qu'aucun signe précurseur ne leur permette de le savoir ? Détachés des moyens sensés de savoir, ils puisent dans un réseau invisible l'information recherchée.

L'évolution des espèce est remarquable en ce sens. Les plantes n'ont pas d'"intelligence" et pourtant elles ont élaboré des synergies saisissantes avec leur environnement. Je me permets de reprendre un extrait de l'article Analogie élémentaire :
Un documentaire parlait de la médecine animale, ou comment chaque espèce, quelque soit son degré d'évolution, manifestait des pratiques d'automédication avérées pour se préserver de parasites ou de toxines. Des singes à la chenille. Un hérisson cherchait de la citronnelle pour la mâcher puis s'en répandre le corps sous forme de mousse afin de faire fuir ses innombrables parasites. Une chenille cherchait de la ciguë vénéneuse afin de se préserver de la larve d'une mouche... A quel degré l'action de la chenille est-elle délibérée ? A quoi se réfère sa conscience limitée pour entreprendre une telle démarche ? Les comportements complexes d'animaux simples sont souvent très étonnants.
Rester en harmonie avec une synchronicité universelle semble la clé. "L'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit." Une danse générale. Il y a définitivement un au-delà de nos cinq sens communément admis. Ce sixième sens est mis en évidence par différents médiums qui n'ont de sens que pour ceux qui les pratiquent.

Comment peut-on lire le passé, le présent et l'avenir d'une personne en fonction de sa correspondance avec des astres lointains, sous ce qu'on nomme l'astrologie ? Quel est le rapport entre l'alignement des planètes, nos dates et heures de naissance ?

Que peut-on lire dans le marc de café, les entrailles d'animaux sacrifiés, les symboles des tarots, les jets de dés, les cartes, les runes ? Que peut-on lire d'un hasard produit par une intention particulière ? On crée un support de lecture pour lire le "hasard". Chacun peut créer son propre cadre, son propre rituel de divination. Le tirage est une expression de la personne, au même titre qu'un écrit sur une page blanche. L'important est l'intention. Elle dessine une image de notre mystère. L'interprétation de cette image est aussi libre que l'interprétation d'un rêve. Il s'agit d'impression et de symbolisme. Le tirage est comme un cri de l'âme. Il révèle au-delà de notre conscience, de notre perception, de l'espace et du temps.

« Ne devrions-nous pas quitter tout à fait les catégories spatio-temporelles quand il s'agit de la psyché? Peut être devrions-nous définir la psyché comme une intensité sans étendue et non point comme un corps qui se meut dans le temps » C.G. Jung

jeudi 28 juin 2012

Réminiscence


La réminiscence (en grec anamnésis ; également traduit par ressouvenir) est, dans la pensée de Platon, le ressouvenir par l'âme de connaissances qu'elle a acquises en dehors de son séjour dans un corps et qu'elle a perdu lors de sa réincorporation. L'acquisition de la connaissance doit alors débuter par une re-connaissance. Cette théorie sert tout à la fois à démontrer l'immortalité de l'âme et l'existence de réalités intelligibles.


Vestiges impressionnistes.

Je me souviens. Mais de quoi au juste ? Parfois, pour contrebalancer des ruminations inutiles, je me demande de quels actes je suis fier ou heureux. Bons ou mauvais, ces souvenirs sont passés. Le héros d'hier ou le loser de demain n'existent plus ou pas. Pourtant ils font partie de ce que je suis. Je me sais capable de belles choses mais je me déprécie en ressassant les mauvaises, selon les humeurs.

Lorsqu'on se demande qui on est en évoquant des souvenirs ou en précisant ses désirs, on demande à être. On passe d'un état à un autre, on devient.
Un souvenir est altérable, un désir changeant, une action nouvelle. En perpétuel devenir, notre identité est un parfum dont les arômes se reconnaissent à l'orée de notre mémoire.

Et quelle est-elle cette mémoire ? Elle va et vient, d'une suggestion à un autre, d'un creuset vague et sans fond.
La maîtrise de la mémoire est une illusion troublante. Se souvenir de son nom ou d'ouvrages entiers. Intelligence et mémoire. Être capable de définir le plus exactement possible, le plus largement. Une définition du détail, comme l'augmentation de la définition numérique d'une image. Tendre vers l'infini dans des volumes sans cesse croissants.
Notre attention est pourtant limitée à l'interface d'une conscience aux cadres étroits. Un tunnel de focalisation attentionnelle. Une attention orientée vers des besoins.

dimanche 6 mai 2012

Exactitude et certitude


Plus s'éloigne l'illusion d'exactitude, plus s'impose une évidente vérité.

A force de chercher à être clairement compris, à être logique et raisonnable, je perds de vue le principal. Comme si je m'efforçais à détailler chaque pierre à la loupe pour décrire une montagne. La quête d'exhaustivité objective est pure perte.

La poésie s'impose comme l'expression la plus authentique et proche du reflet de son être. A une époque où on l'on se complaît à scientifiser tous les aspects de l'existence il est sain d'employer des méthodes d'expression similaires destinées à se faire comprendre de tous. Trop de manières et d'argumentation pour convaincre et se protéger, au détriment de la densité informationnelle. "Viens-en au fait" me dis-je souvent en lecture d'articles qui s'étalent en conjectures laborieuses. Il appartient à chaque lecteur de juger de l'intérêt d'un contenu quelque soit sa forme.
Je me surprends aujourd'hui à lire en diagonale en partant de la fin pour remonter en début de texte, alors qu'autrefois je lisais tout dans les détails, de façon linéaire. Je me fie à mon seul jugement pour intégrer à ma conception subjective du monde des éléments pris au hasard de mon attention. Par mes propres tentatives d'écriture et retours de lecture, j'ai réalisé que chacun déformait le contenu des textes, quelqu'en soit la teneur "objective". Chacun ingère et digère différemment les informations partagées, selon ses besoins. Tels des oisillons on apprend à ingérer des aliments prémâchés par nos parents jusqu'au jour de notre émancipation où l'on est capable d'intégrer l'extérieur en toute autonomie.


La quête triviale et ludique du génie tranquille

La science se veut un antidote à la religion par la force de la démonstration, de l'exhaustivité, et de l'exactitude. Elle est nécessaire à une base de compréhension logique et commune, un système de croyances soumises à une objectivité partielle. Partielle parce qu'on ne prend en compte que les éléments dont on a connaissance. Prendre en compte des facteurs inconnus et estimer leur importance sur un phénomène global est possible, mais c'est souvent sous-estimer l'importance des interactions mis en oeuvre dans des ensembles dépassant notre entendement. Plus la science progresse, plus elle devient magique, et plus elle tend vers la conception d'une réalité qui va au-delà de notre seule perception physique. On détaille la mécanique corporelle et on en vient à toucher l'évidence de la psychologie sur la bonne marche de l'ensemble. Electronique et mécanique. Il manque encore quelque chose pour différencier l'homme et la voiture. D'ailleurs la voiture fonctionne très bien sans électronique. "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" paraît-il. La science devient la religion favorite des athées.

samedi 5 mai 2012

L'Amour


L'Amour, l'Aventure, les Aricots ! Tout ceci avec un grand A comme Adam et Amsterdam.

Voilà une chose qui nous est tellement personnelle, mais aussi tellement universelle. Ce qui nous relie tous, qui nous donne la force d'être ensemble, de nous supporter, de vivre.


La dépendance affective et ses excès

Amour, compassion, haine, des façons différentes de manifester l'intérêt que l'on porte à autrui. Ces sentiments qui nous poussent à un élan spontané et sincère. De l'amour premier découle une variation infinie de sentiments positifs et négatifs, une dynamique émotionnelle transformée par nos affects, notre culture, notre éducation et notre nature.

De la reconnaissance de l'amour pour la lumière divine qui anime notre âme et celle des autres.


Toutes les routes mènent à l'amour ?... Au musée ?!

Beaucoup consomme l'amour comme un bien de consommation, on échange nos amours comme des billets. Tiens, je te file un crédit de 10 grammes d'amour que tu dois me rembourser. Il y a des intérêts. C'est donnant-donnant, sinon je porte plainte et on se reverra avocats interposés. La peur d'être exploité, de perdre un centime. Les arnaques de l'amour. On négocie, on fait des compromis, on fait des devis. Il ou elle a une bien belle carrosserie, la marque et le modèle nous plaisent, le moteur semble propre, le compteur pas trop haut, une belle affaire. On la montre tout fier à son entourage. T'aimerais bien la même ? Hein ? Ben elle est à moi. On finit par s'attacher à sa voiture, comme à sa peluche, ou alors on change par lassitude. Des fois un sentiment étrange nous envahit. Cette voiture est vraiment agréable à conduire. On s'arrête, on la regarde de près. Sapristi, mais ce n'est pas une voiture ! Incroyable, elle parle ! On prend sa voiture par la main. L'illusion disparaît et on écoute : "Oh, mais je croyais que tu n'étais qu'une voiture, ton coeur bat si fort. Où va-t-on aller sans voiture maintenant ?" Aucune idée, quittons la route et marchons ensemble sous le ciel étoilé. Les fleurs sentent si bon de ce côté. "Oui, si bon. Le ciel est si grand et beau. Je n'avais jamais fait attention." Moi non plus.

vendredi 4 mai 2012

Synchronicité



Lost together in what ?


Le domaine du mystère, le domaine de l'inconnu, le domaine de l'inquiétant.

Voici la continuité d'un blog sous-titré le plus long striptease littéraire du monde. Il fallait que je parle franchement, que je dévoile des choses extraordinaires, que j'excite votre attention fébrile par des anecdotes émoustillantes.

En voilà une qui concerne la synchronicité (l'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de rapport de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit), et la prescience des événements.
Par l'expérience de plusieurs évènements j'ai pris habitude de porter une attention particulière aux choses, à leurs successions et à leurs liens, tout comme on chercherait à interpréter un rêve. On en vient à la question de la réalité et de sa perception.
A force de constater des phénomènes de synchronicité saisissants j'ai décidé d'en prendre note. Il était dommage que cela sombre dans l'oubli. Transposer ces expériences par écrit est une démarche de témoignage et d'analyse. Pourquoi ne pas prendre en compte ces petites choses anodines qui cherchent peut-être à nous parler ? La raison nous pousse souvent à ignorer la magie qui vibre en nous et autour de nous. Ne pas comprendre immédiatement ne nous empêche pas de prendre en compte les évènements troublants qui parsèment nos vies. Plus vous prêterez attention aux signes et plus vous en découvrirez sur votre route. Des détails insignifiants peuvent révéler énormément quand on y prête une attention choisie, et qu'ils en expliquent d'autres anodins. Suivez un fil et vous verrez la toile qu'il compose. On peut interpréter ses rêves tout aussi bien que sa vie. Saisissez les fils du destin.

La vie ne prend un sens que lorsqu'on lui en donne un. Une chose est importante que lorsqu'on a décidé qu'elle l'était. Une intention précède le mouvement.