Affichage des articles dont le libellé est liberté. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est liberté. Afficher tous les articles

jeudi 1 juin 2017

On ne change pas une équipe qui perd

Les années passent et se ressemblent au-dessus de nos têtes. Les chemtrails deviennent la norme. Il paraît qu'il s'agit toujours de délires conspirationnistes.


Pourtant, même Chuck Norris a pris sa plume pour exprimer ses inquiétudes :
http://www.wnd.com/2016/04/sky-criminals/

"It’s time again to wake up, America. I’m not Shakespeare, but something is definitely rotten in the state of Denmark."


Il met ses pieds où il veut Chuck, et si ça pouvait être dans la gueule de certains...

A terre, l'agitation progresse, mollement, sans freiner le moins du monde les grilles qui se referment sur nous, inéluctablement.

Avons-nous assisté aux dernières élections ? Avons-nous abandonné l'idée de pouvoir agir ensemble ? L'espoir subsiste, évanescent, timide. Il suffirait d'un signe. Et pourtant, nous sentons les mailles se resserrer, lacérant nos chairs morales si conscientes du danger les éprouvant.

jeudi 5 novembre 2015

Fugue onirique, d'une réalité à une autre


Lovecraft, grand rêveur des profondeurs.

Je ne vais pas parler de mes explorations les plus fantastiques, car je n'en ai jamais pris note, contrairement à Lovecraft. Mes souvenirs en sont éparses et décousus. Je vais vous parler du rapport trouble entre rêve, imaginaire et réalité, en laissant de côté la psychanalyse névrosante de papa Freud, bien que son fantôme nous hante toujours. Ici, il s'agit de la retranscription plutôt fidèle d'une succession de trois rêves.

Le soir avant de me coucher, je m'étais mis à réfléchir à ma journée. J'avais annoncé à mon père l'abandon d'une perspective professionnelle. Cela faisait écho à de précédentes désillusions, et à une situation précaire qui s'éternise. Quel avait été son propre chemin de vie ? Vers où se dirigeait le mien ?

Je m'endors et commence à rêver. Les événements s'enchaînent jusqu'au moment où je me balade en compagnie de mon père. Miroir de la journée, il parcourt la ville et je le suis dans ses errances. Nous arrivons à hauteur d'une prison. L'air de rien, il m'entraîne dans une visite des lieux. Personne ne nous remarque, et nous pénétrons dans les couloirs communs aux prisonniers. Ils vaquent à leurs affaires, nous jetant à peine un regard. Nous ne devrions pas être là. Pourtant mon père persiste. Nous arrivons devant une sortie. Plusieurs personnes empruntent une porte protégée d'un digicode. Elle semble déboucher sur une gare fréquentée. Mon père profite du va-et-vient pour se faufiler à l'extérieur. Je lui emboîte le pas et remarque un garde de la prison qui nous observe. Il nous suit sans rien dire. Nous rejoignons la foule et nous apprêtons à quitter la gare. C'est alors que le garde décide de nous intercepter.
« Vous n'aviez pas le droit de circuler ainsi dans la prison, nous dit-il. »

lundi 29 septembre 2014

Conversation avec son imaginaire - 1/ L'amazone

En cette phase de transition troublée, il est temps d'invoquer des mémoires transcendant le temps et l'espace.

Projetons-nous dans l'espace infini.

Pour cela, je vais m'inspirer du triptyque "Conversations avec Dieu" de Neale Donald Walsch. Il s'agit d'une conversation imaginaire entre l'auteur et Dieu, sous forme de questions-réponses.

Je vais faire appel aux personnages qui ont inspiré mon roman, des personnages venus d'une imagination lointaine, ancestrale. Leurs aventures m'ont notamment suggéré l'article "Synchronicité abyssale". Les recherches modernes tendent à prouver que la notion d'espace-temps est relative, avec des perspectives quantiques vertigineuses. Si mes personnages imaginés sont les traces d'un passé antédiluvien, ils vivent donc encore dans des dimensions qu'il suffit d'entrouvrir.
Le thème de la conversation seront les tensions qui s'accumulent et devront se libérer. Les nations vibrent à l'unisson avec la Terre qui gronde et implose avec ses séismes et ses éruptions.

Imaginez et vous verrez, tel un visage qui se dessine dans les contours d'un nuage errant, ou dans l'ébauche d'un dessin.

vendredi 5 avril 2013

Vers un autre Ordre Mondial


Échouage en terre inconnue.

Beaucoup parmi nous désirent un changement radical. Le changement est là, progressif, rapide. Oubliez les dates, les prévisions comptables. Le système vacille. Différents rouages le tiennent encore en équilibre précaire. Par petites touches, on ôte les sécurités qui le maintiennent afin qu'une simple chiquenaude suffise à provoquer sa chute au moment désiré. De loin, on le voit encore fièrement dressé au-dessus du vide. De près, il y a de quoi s'inquiéter.

On fait des paris. Quelle corde va lâcher prochainement ? Laquelle fera perdre son équilibre à l'ensemble ? Un vrai mikado géant.

Le changement, c'est maintenant. Chez chacun de nous. Quel seuil de lâcher-prise général est nécessaire ? Aucune idée. On tient vaguement les cordes, par principe, par habitude, par crainte. On ne sait pas quoi faire d'autre. On regarde ses voisins. Quelques uns lâchent sans résultat probant, d'autres s'agrippent comme si leur vie en dépendait. C'est exact, d'une certaine manière, mais est-ce la meilleure manière ?

Nous sommes sur le même bateau. Le capitaine a abandonné le navire depuis la dernière escale avant la tempête. Un esclavagiste qui se faisait passer pour un humaniste défenseur de la veuve et de l'orphelin. Il les a vendus ces deux-là, discrètement quand l'occasion s'est présentée. Pour le moment, ça va, on flotte, entre deux eaux. On brique le pont, on regarde les voiles se gonfler sous l'effet de la tempête à venir. Le gouvernail est bloqué, pas moyen de faire demi-tour. On se demande si la tempête va s'évanouir comme un mauvais rêve, mais elle grossit à vue d'oeil.

On dérive à la faveur des vents. L'océan est agité. La houle enfle. Toute cette eau. La profondeur est obscure, insondable. Les humeurs créent le courant qui nous emporte.

Quel impact avons-nous sur les éléments ? Il ne reste qu'à prier en attendant. Certains tentent de redresser en vain le gouvernail. Ils s'épuisent et risquent de le casser. De toute façon, en l'état il est inutilisable. D'autres ont plongé pour l'examiner sous l'eau. On les a perdus de vue. D'autres observent et réfléchissent à ce qui le bloque. D'autres font comme si de rien n'était. D'autres préfèrent s'enivrer. Le capitaine avait peut-être prévu le coup, et l'a lui-même saboté. Mais pourquoi ? Pourquoi perdre son navire et sacrifier son équipage ? Certains l'ont vu discuter avec des inconnus louches. Il aurait été payé pour ça. C'est un esclavagiste après tout, pas un enfant de coeur. Certains rêvent de liberté. S'ils survivent à la tempête, le bateau serait à eux.

Drôle d'histoire. On ne sait pas comment elle finit. Il faut déjà la vivre pour la raconter. Les gouttes se rejoignent en un fleuve qui se jette dans l'océan. Les sources doivent jaillir pour alimenter le fleuve. Les eaux endormies doivent se réveiller. La pureté des sentiments doit inonder la terre salie.

Pensez à la mémoire de l'eau. Sa cristallisation montre l'importance des sentiments dont on la charge. Si nous voulons un monde meilleur, il faut penser à un monde plus beau. Il faut harmoniser ces sentiments en une force générale qui cristallisera nos aspirations. Les religions utilisent ces principes, leurs prières et leurs symboles manifestent leur pouvoir, les grandes civilisations se sont appuyées sur elles.

Aujourd'hui, il faut centrer nos intentions en une nouvelle force. Il faut formuler nos voeux, accorder nos violons et entonner une ode parlant d'un avenir commun. Pour le moment nous sommes encore divisés, entraînés par les torrents tumultueux de nos passions respectives. Nous nous chargeons d'une vigueur personnelle qu'il faut à présent mêler à un flux plus grand, plus fort.

Chacun d'entre nous a cette force en lui. Quelle intention la guidera ? Quel courage ? Quelle détermination ? Nous sommes faits d'eau, nos corps l'orientent, nos gènes la composent en un être conscient et libre. Il ne tient qu'à nous de saisir cette liberté, le poing levé envers et contre tout ! Notre corps n'attend qu'un geste, qu'une intention. Exprimons-nous ensemble pour porter une voix au-delà du désordre et du tumulte. Le fleuve rejoindra l'océan, d'une manière ou d'une autre, quelques soient les obstacles. L'océan ne nous engloutira pas, nous nous y jetterons et le purifierons !

Nos enfants s'abreuveront à une source pure, une source qui leur donnera force et vigueur pour construire un avenir qui ait du sens, le leur ! Et pas celui de qui que ce soit d'autre, qui ne verrait chez eux qu'une gène ou une marchandise. Le fruit de nos entrailles se répandra sur une terre, en harmonie avec les forces qui la régisse. Nous leur lèguerons les moyens dont on nous a dépossédés. Conscients et responsables, ils marcheront vers de nouveaux horizons, libres et confiants !

 Qu'un cœur céleste inonde les vertes prairies de nos espoirs !

mercredi 28 novembre 2012

Le bon sens instinctif

L'affichage trompeur de la bonne direction



"... distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, le principal est de l'appliquer bien." Descartes. Discours de la méthode.

Le bon sens est inné, c’est-à-dire que, dans toute personne saine, il est comme un sixième sens qui s’ajoute aux cinq autres : la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat, le toucher,
Et le bon sens (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)

Bien appliquer ce sens inné n'est pas la chose la mieux partagée, tout comme les autres sens. Vouloir bien faire n'est pas bien faire, et l'enfer est souvent pavé de bonnes intentions.

Si le bon sens est inégal entre les individus, il l'est aussi entre plusieurs domaines chez un même individu. On peut faire preuve de bon sens dans le bricolage et d'aucun ailleurs. Personnellement, je suis capable de bricoler mais mon bon sens pratique est bien moins développé que chez d'autres. Face à un problème technique, je peux buter facilement et appliquer des solutions trop alambiquées pour être efficace. Une autre personne saisirait aussitôt la meilleure solution et l'appliquerait simplement. L'expérience et l'expertise compensent, mais ma tournure d'esprit n'est pas la bonne. Il y a des personne gauches dans un domaine et géniale dans un autre.
Si on prend le cas de certains autistes, ils font preuve d'un gros handicap compensé parfois par un génie insoupçonné, dans le calcul, la mémorisation, le dessin, etc.

dimanche 6 mai 2012

Exactitude et certitude


Plus s'éloigne l'illusion d'exactitude, plus s'impose une évidente vérité.

A force de chercher à être clairement compris, à être logique et raisonnable, je perds de vue le principal. Comme si je m'efforçais à détailler chaque pierre à la loupe pour décrire une montagne. La quête d'exhaustivité objective est pure perte.

La poésie s'impose comme l'expression la plus authentique et proche du reflet de son être. A une époque où on l'on se complaît à scientifiser tous les aspects de l'existence il est sain d'employer des méthodes d'expression similaires destinées à se faire comprendre de tous. Trop de manières et d'argumentation pour convaincre et se protéger, au détriment de la densité informationnelle. "Viens-en au fait" me dis-je souvent en lecture d'articles qui s'étalent en conjectures laborieuses. Il appartient à chaque lecteur de juger de l'intérêt d'un contenu quelque soit sa forme.
Je me surprends aujourd'hui à lire en diagonale en partant de la fin pour remonter en début de texte, alors qu'autrefois je lisais tout dans les détails, de façon linéaire. Je me fie à mon seul jugement pour intégrer à ma conception subjective du monde des éléments pris au hasard de mon attention. Par mes propres tentatives d'écriture et retours de lecture, j'ai réalisé que chacun déformait le contenu des textes, quelqu'en soit la teneur "objective". Chacun ingère et digère différemment les informations partagées, selon ses besoins. Tels des oisillons on apprend à ingérer des aliments prémâchés par nos parents jusqu'au jour de notre émancipation où l'on est capable d'intégrer l'extérieur en toute autonomie.


La quête triviale et ludique du génie tranquille

La science se veut un antidote à la religion par la force de la démonstration, de l'exhaustivité, et de l'exactitude. Elle est nécessaire à une base de compréhension logique et commune, un système de croyances soumises à une objectivité partielle. Partielle parce qu'on ne prend en compte que les éléments dont on a connaissance. Prendre en compte des facteurs inconnus et estimer leur importance sur un phénomène global est possible, mais c'est souvent sous-estimer l'importance des interactions mis en oeuvre dans des ensembles dépassant notre entendement. Plus la science progresse, plus elle devient magique, et plus elle tend vers la conception d'une réalité qui va au-delà de notre seule perception physique. On détaille la mécanique corporelle et on en vient à toucher l'évidence de la psychologie sur la bonne marche de l'ensemble. Electronique et mécanique. Il manque encore quelque chose pour différencier l'homme et la voiture. D'ailleurs la voiture fonctionne très bien sans électronique. "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" paraît-il. La science devient la religion favorite des athées.

samedi 5 mai 2012

L'Amour


L'Amour, l'Aventure, les Aricots ! Tout ceci avec un grand A comme Adam et Amsterdam.

Voilà une chose qui nous est tellement personnelle, mais aussi tellement universelle. Ce qui nous relie tous, qui nous donne la force d'être ensemble, de nous supporter, de vivre.


La dépendance affective et ses excès

Amour, compassion, haine, des façons différentes de manifester l'intérêt que l'on porte à autrui. Ces sentiments qui nous poussent à un élan spontané et sincère. De l'amour premier découle une variation infinie de sentiments positifs et négatifs, une dynamique émotionnelle transformée par nos affects, notre culture, notre éducation et notre nature.

De la reconnaissance de l'amour pour la lumière divine qui anime notre âme et celle des autres.


Toutes les routes mènent à l'amour ?... Au musée ?!

Beaucoup consomme l'amour comme un bien de consommation, on échange nos amours comme des billets. Tiens, je te file un crédit de 10 grammes d'amour que tu dois me rembourser. Il y a des intérêts. C'est donnant-donnant, sinon je porte plainte et on se reverra avocats interposés. La peur d'être exploité, de perdre un centime. Les arnaques de l'amour. On négocie, on fait des compromis, on fait des devis. Il ou elle a une bien belle carrosserie, la marque et le modèle nous plaisent, le moteur semble propre, le compteur pas trop haut, une belle affaire. On la montre tout fier à son entourage. T'aimerais bien la même ? Hein ? Ben elle est à moi. On finit par s'attacher à sa voiture, comme à sa peluche, ou alors on change par lassitude. Des fois un sentiment étrange nous envahit. Cette voiture est vraiment agréable à conduire. On s'arrête, on la regarde de près. Sapristi, mais ce n'est pas une voiture ! Incroyable, elle parle ! On prend sa voiture par la main. L'illusion disparaît et on écoute : "Oh, mais je croyais que tu n'étais qu'une voiture, ton coeur bat si fort. Où va-t-on aller sans voiture maintenant ?" Aucune idée, quittons la route et marchons ensemble sous le ciel étoilé. Les fleurs sentent si bon de ce côté. "Oui, si bon. Le ciel est si grand et beau. Je n'avais jamais fait attention." Moi non plus.