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lundi 21 janvier 2013

Sixième sens, intention, et science diffuse

La nébuleuse sensitive, matrice universelle

Une suite logique à l'article du bon sens instinctif. La source du sens. Que sentons-nous exactement ? Le temps de taire le mental pour ressentir de façon la plus juste, la plus innée, la plus simple. Un sens élémentaire et spontané.

Tous les animaux en sont capables. Même s'ils peuvent être "bêtes", ils ressentent de manière aigüe. Avez-vous déjà entendu parler des chiens abandonnés qui retrouvent leur domicile à plusieurs centaines de kilomètres, ou d'autres qui se préparent à l'arrivée de leur maître bien avant qu'aucun signe précurseur ne leur permette de le savoir ? Détachés des moyens sensés de savoir, ils puisent dans un réseau invisible l'information recherchée.

L'évolution des espèce est remarquable en ce sens. Les plantes n'ont pas d'"intelligence" et pourtant elles ont élaboré des synergies saisissantes avec leur environnement. Je me permets de reprendre un extrait de l'article Analogie élémentaire :
Un documentaire parlait de la médecine animale, ou comment chaque espèce, quelque soit son degré d'évolution, manifestait des pratiques d'automédication avérées pour se préserver de parasites ou de toxines. Des singes à la chenille. Un hérisson cherchait de la citronnelle pour la mâcher puis s'en répandre le corps sous forme de mousse afin de faire fuir ses innombrables parasites. Une chenille cherchait de la ciguë vénéneuse afin de se préserver de la larve d'une mouche... A quel degré l'action de la chenille est-elle délibérée ? A quoi se réfère sa conscience limitée pour entreprendre une telle démarche ? Les comportements complexes d'animaux simples sont souvent très étonnants.
Rester en harmonie avec une synchronicité universelle semble la clé. "L'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit." Une danse générale. Il y a définitivement un au-delà de nos cinq sens communément admis. Ce sixième sens est mis en évidence par différents médiums qui n'ont de sens que pour ceux qui les pratiquent.

Comment peut-on lire le passé, le présent et l'avenir d'une personne en fonction de sa correspondance avec des astres lointains, sous ce qu'on nomme l'astrologie ? Quel est le rapport entre l'alignement des planètes, nos dates et heures de naissance ?

Que peut-on lire dans le marc de café, les entrailles d'animaux sacrifiés, les symboles des tarots, les jets de dés, les cartes, les runes ? Que peut-on lire d'un hasard produit par une intention particulière ? On crée un support de lecture pour lire le "hasard". Chacun peut créer son propre cadre, son propre rituel de divination. Le tirage est une expression de la personne, au même titre qu'un écrit sur une page blanche. L'important est l'intention. Elle dessine une image de notre mystère. L'interprétation de cette image est aussi libre que l'interprétation d'un rêve. Il s'agit d'impression et de symbolisme. Le tirage est comme un cri de l'âme. Il révèle au-delà de notre conscience, de notre perception, de l'espace et du temps.

« Ne devrions-nous pas quitter tout à fait les catégories spatio-temporelles quand il s'agit de la psyché? Peut être devrions-nous définir la psyché comme une intensité sans étendue et non point comme un corps qui se meut dans le temps » C.G. Jung

dimanche 6 mai 2012

Exactitude et certitude


Plus s'éloigne l'illusion d'exactitude, plus s'impose une évidente vérité.

A force de chercher à être clairement compris, à être logique et raisonnable, je perds de vue le principal. Comme si je m'efforçais à détailler chaque pierre à la loupe pour décrire une montagne. La quête d'exhaustivité objective est pure perte.

La poésie s'impose comme l'expression la plus authentique et proche du reflet de son être. A une époque où on l'on se complaît à scientifiser tous les aspects de l'existence il est sain d'employer des méthodes d'expression similaires destinées à se faire comprendre de tous. Trop de manières et d'argumentation pour convaincre et se protéger, au détriment de la densité informationnelle. "Viens-en au fait" me dis-je souvent en lecture d'articles qui s'étalent en conjectures laborieuses. Il appartient à chaque lecteur de juger de l'intérêt d'un contenu quelque soit sa forme.
Je me surprends aujourd'hui à lire en diagonale en partant de la fin pour remonter en début de texte, alors qu'autrefois je lisais tout dans les détails, de façon linéaire. Je me fie à mon seul jugement pour intégrer à ma conception subjective du monde des éléments pris au hasard de mon attention. Par mes propres tentatives d'écriture et retours de lecture, j'ai réalisé que chacun déformait le contenu des textes, quelqu'en soit la teneur "objective". Chacun ingère et digère différemment les informations partagées, selon ses besoins. Tels des oisillons on apprend à ingérer des aliments prémâchés par nos parents jusqu'au jour de notre émancipation où l'on est capable d'intégrer l'extérieur en toute autonomie.


La quête triviale et ludique du génie tranquille

La science se veut un antidote à la religion par la force de la démonstration, de l'exhaustivité, et de l'exactitude. Elle est nécessaire à une base de compréhension logique et commune, un système de croyances soumises à une objectivité partielle. Partielle parce qu'on ne prend en compte que les éléments dont on a connaissance. Prendre en compte des facteurs inconnus et estimer leur importance sur un phénomène global est possible, mais c'est souvent sous-estimer l'importance des interactions mis en oeuvre dans des ensembles dépassant notre entendement. Plus la science progresse, plus elle devient magique, et plus elle tend vers la conception d'une réalité qui va au-delà de notre seule perception physique. On détaille la mécanique corporelle et on en vient à toucher l'évidence de la psychologie sur la bonne marche de l'ensemble. Electronique et mécanique. Il manque encore quelque chose pour différencier l'homme et la voiture. D'ailleurs la voiture fonctionne très bien sans électronique. "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" paraît-il. La science devient la religion favorite des athées.

vendredi 4 mai 2012

Synchronicité



Lost together in what ?


Le domaine du mystère, le domaine de l'inconnu, le domaine de l'inquiétant.

Voici la continuité d'un blog sous-titré le plus long striptease littéraire du monde. Il fallait que je parle franchement, que je dévoile des choses extraordinaires, que j'excite votre attention fébrile par des anecdotes émoustillantes.

En voilà une qui concerne la synchronicité (l'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de rapport de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit), et la prescience des événements.
Par l'expérience de plusieurs évènements j'ai pris habitude de porter une attention particulière aux choses, à leurs successions et à leurs liens, tout comme on chercherait à interpréter un rêve. On en vient à la question de la réalité et de sa perception.
A force de constater des phénomènes de synchronicité saisissants j'ai décidé d'en prendre note. Il était dommage que cela sombre dans l'oubli. Transposer ces expériences par écrit est une démarche de témoignage et d'analyse. Pourquoi ne pas prendre en compte ces petites choses anodines qui cherchent peut-être à nous parler ? La raison nous pousse souvent à ignorer la magie qui vibre en nous et autour de nous. Ne pas comprendre immédiatement ne nous empêche pas de prendre en compte les évènements troublants qui parsèment nos vies. Plus vous prêterez attention aux signes et plus vous en découvrirez sur votre route. Des détails insignifiants peuvent révéler énormément quand on y prête une attention choisie, et qu'ils en expliquent d'autres anodins. Suivez un fil et vous verrez la toile qu'il compose. On peut interpréter ses rêves tout aussi bien que sa vie. Saisissez les fils du destin.

La vie ne prend un sens que lorsqu'on lui en donne un. Une chose est importante que lorsqu'on a décidé qu'elle l'était. Une intention précède le mouvement.