dimanche 17 juin 2012

Analogie élémentaire




Qu'est-ce qui nous anime ? Une volonté indissociable au concept de vie. Une énergie. Le mot énergie vient du bas-latin energia qui vient lui-même du grec ancien energeia, qui signifie « force en action », par opposition à dynamis signifiant « force en puissance ».

Dynamique signifie : relatif aux forces, ensemble de force en interaction et en opposition dans une structure. Le corps humain est une structure qui doit fonctionner en harmonie et en interaction. Lorsque le corps subit un choc certaines composantes se mettent à fonctionner en opposition ce qui cause des blocages d'énergie.
Chaque personne possède des forces intérieures qui lui permettent de vivre, de respirer, d'agir etc.. En corrigeant les forces qui sont en opposition, on équilibre l'harmonie dans le corps afin de permettre au courant, à l'énergie de circuler, ce qui permet au corps de guérir.

Nous évoluons dans des flux permanents d'énergie. Nous sommes influencés et nous influons ces flux.
La nécessité d'action et de réaction anime la vie. La vie réinvente ses propres règles, selon son milieu d'existence, dans une évolution dictée par la nécessité. Mais d'où naît cette nécessité d'existence et de transmission de la vie ? Une volonté anime la vie. Une volonté qui régit sa cohérence, son identité, et son évolution. Cette volonté joue des forces physiques et psychiques. La pierre est soumise aux seules lois de la gravité, pas nous.

Le mot volonté peut désigner :
"En philosophie, la volonté est la faculté d'exercer un choix libre et rationnel indépendamment des tendances instinctives. Par ailleurs, la volonté de puissance est une théorie de Nietzsche.
En psychologie, la volonté est la capacité à accomplir un acte intentionnel, consciemment.
En droit, la volonté est un concept associé à l'intentionnalité.
En politique, la volonté populaire est le fondement de la démocratie."
L'intention. Quelle intention anime alors la vie ?


Le geste est une tendance, un mouvement spontané de l'organisme qui s'accompagne d'une représentation plus ou moins consciente de l'objet convoité. Il s'agit donc d'une disposition physiologique et psychique finalisée. Cette disposition peut être suscitée par les idées que nous formons, par l'imagination, la mémoire ou encore par des croyances morales, religieuses ou rationnelles.

L'idée de vivre. Le germe de la vie. Le big-bang, la conception. Il y a eu initiation d'un mouvement. L'explosion d'un bourgeonnement inouï. L'initiation de ce mouvement se répercute à l'infini dans l'univers. Une volonté l'a initié. Nous reproduisons cette volonté. Mieux encore, nous la faisons croître. La reproduction d'organismes de plus en plus complexes et conscients d'eux-mêmes. D'où vient la nécessité d'un cycle vital, naissance et mort ? L'extension de l'Univers s'accélère, des étoiles naissent et meurent. Nécessité d'une dynamique cyclique, d'un rythme mélodique de transformation constante où rien ne se crée vraiment ni se perd. Une respiration cosmique reproduite dans l'infiniment grand et l'infiniment petit. Une résonance universelle. D'une tête d'épingle, le big bang s'est ouvert à l'Univers, d'une cellule, la vie s'est multipliée pour aboutir à l'homme. A quoi rime cette colonisation ? Qu'est-ce qui différencie une pierre d'un homme ?

La matière est une condensation d'énergies, la pierre est une condensation de matières, l'homme est une condensation de pierres. Poussière d'étoile.

La cellule (du latin cellula petite chambre) est l'unité structurale, fonctionnelle et reproductrice constituant tout ou partie d'un être vivant (à l'exception des virus). Chaque cellule est une entité vivante qui, dans le cas d'organismes multicellulaires, fonctionne de manière autonome, mais coordonnée avec les autres. Les cellules de même type sont réunies en tissus, eux-mêmes réunis en organes.

Flux organisé de matière et d'énergie.
"Cette structure de base (une membrane organisant les échanges entourant un compartiment, lieu de réactions chimiques spécifiques) va permettre la mise en place et le maintien de flux de matière, d'énergie, d'information... traversant la cellule. Il y a donc une réelle organisation des échanges cellule-extérieur, qui va permettre au « système cellule » (au sens thermodynamique) de maintenir sa structure hautement organisée.
Finalement, la cellule ne constitue pas une structure stable et immuable mais plutôt une entité dynamique nécessitant un apport constant de matière et d'énergie pour permettre son fonctionnement et le maintien de sa structure : seule son organisation persiste, ses constituants étant en perpétuel renouvellement."
La cellule partage avec nous ses propres cycles de naissance, de reproduction, et de mort. Des systèmes similaires imbriqués les uns aux autres.

Notre corps est constitué de cellules et d'eau. Le cycle de l'eau est intéressant en soi par ses transformations et les flux qu'il véhicule.


"L'eau est un composé chimique ubiquitaire sur la Terre, essentiel pour tous les organismes vivants connus.
Près de 70 % de la surface de la Terre est recouverte d'eau. Notre corps est constitué à 70% d'eau et notre cerveau à 95%.
L'eau est un des quatre éléments avec le feu, la terre et l'air, et étaient vues par Bouddha comme les éléments de base de l'univers. Les caractéristiques de l'eau dans ce système sont le lien, le transport, la transmission, la communication, la synthèse. Les molécules d'eau s'allient et se délient des milliards de fois à chaque seconde. Du point de vue de l'unité dans l'approche symbolique, les 4 éléments forment une unité, 1, qui peut être perçue comme la quintessence des 4 éléments. Dans cette perception, la symbolique de la terre (le solide, la structure), du feu (la température) et de l'air (le mouvement) peuvent être vu dans l'eau."
L'eau permet l'assimilation et la transmission des flux.

http://www.osh-bienetre.com/energie_eau_electromagnetique.htm
"Sur le plan physique, c'est une molécule polaire, c'est à dire qu'elle est influençable par les énergies les plus subtiles (pensées, mémoires...) comme les plus grossières - pollutions diverses... Par sa capacité "à vibrer" (infrarouge), elle constitue naturellement un réseau d'informations.
Sur le plan symbolique, la vapeur d'eau est associée aux énergies invisibles, à l'éther, aux émotions, à la sensibilité, au lien entre l'Énergie créatrice et la matière.
Toutes ces eaux multiples sont à la fois à l'extérieur et à l'intérieur de vous. En fait, il n'y a pas vraiment d'intérieur ou d'extérieur. Quelles que soient leurs natures apparentes différentes, elles sont en réalité très profondément identiques et résonnent toutes entre elles.
Pourquoi la vapeur d'eau est elle la clé de la Force de Vie ?
L'homme est inséré dans une énergie de vie venant de l'invisible et s'écoulant vers la matière condensée. Sur ce chemin, la vapeur d'eau reçoit en premier les informations les plus subtiles qui puissent descendre dans la matière puisque, à la base, elle n'est pas associée. Elle est donc énergétiquement prioritaire. C'est elle qui va nourrir et harmoniser l'énergie de l'eau liquide puis solide et non l'inverse.
De plus, la vapeur d'eau est l'entité la plus holistique car elle est en contact permanent avec toutes choses par l'air et l'espace. Elle porte en elle "l'alpha et l'oméga", l'origine et le projet de l'univers. C'est une matière universelle qui permet aux "chercheurs de Vie" d'accéder aux notions de "terrain", de mémoires et de projets, d'abondance, de vérité, de santé et de perfection...
L'eau est le lien entre le visible et l'invisible."
Nous vivons avec l'eau et dans l'eau. Il y a toujours un taux d'humidité dans l'air et nous sommes constitués d'eau.
"L'eau est un assemblage de molécules vibrantes très sensible à un grand nombre d'ondes électromagnétiques (infrarouges).
(...)
Vous possédez deux pouvoirs énergétiques sur l'eau:
1 - Un pouvoir automatique:
Supposons: Vous pesez 70 kg. Votre corps contient donc 50 Kg d'eau (70%). Par résonance moléculaire, votre eau intérieure dialogue avec tout ce qui contient de l'eau autour de vous. Par exemple, quand vous serrez la main de votre voisin ou prenez un aliment dans la main ... vous "proposez" tout naturellement, par résonance, à ce voisin ou à cet aliment une énergie qui vous ressemble. Suivant le degré d'accord de qualité entre vous, l'émetteur, et l'autre, le récepteur, l'énergie peut circuler ou être en opposition totale ou partielle. Chacun d'entre nous peut donc harmoniser ou rendre plus chaotique tout ce que nous approchons. Cela se fait de façon permanente, inconsciente et automatique. C'est probablement un élément majeur d'explication du magnétisme humain
2 - Un pouvoir volontaire:
Votre pensée, vos désirs se traduisent matériellement par des vibrations de molécules d'eau qui prennent possession de votre cerveau (95% d'eau) par une vibration image puis, par résonance, se transmet à tout votre corps et au delà dans l'air autour de vous. Vous imprégnez et influencez tout ce qui vous entoure de la qualité de vos intentions. Vous possédez ainsi le pouvoir créateur de faire descendre l'esprit vers la matière par le cheminement de l'eau (magnétisme volontaire et créatif). C'est probablement un des éléments d'explication de la transmission de pensées. Cela permet aussi d'imaginer par exemple toute la différence de richesse qui existe entre un produit fabriqué par un homme et un produit similaire fabriqué par une machine électrique...
Cette vision énergétique de l'eau électromagnétique permet de découvrir la nature des liens mystérieux qui relient votre état de santé psychique, vos sentiments, votre niveau de stress et vos tensions internes, d'où l'importance pour diriger votre vie de penser en harmonie avec l'Esprit de la création s'incarnant dans l'eau vapeur."
L'eau apparaît comme un catalyseur indispensable d'une énergie vitale. Ce qui est intéressant de constater avec l'analogie proportionnelle de l'eau sur terre et celle de notre corps est notre dépendance au champ électromagnétique terrestre.

On peut même constater qu'avec une isolation électromagnétique totale, l'activité normale du cerveau humain n'est pas possible dans la durée. Les bactéries, champignons, plantes et animaux se développent également anormalement en isolation électromagnétique. Un arrière-plan électromagnétique naturel est pour nous vital. Le champ magnétique terrestre est d'une importance particulière.

http://www.bioelec.ch/cem/produits/pdf/ProtoField_Bioguard_Bioelec.pdf
"Tous les animaux, toutes les plantes et bien sûr aussi les hommes ont besoin des champs magnétiques naturels pour un développement harmonieux. Sans champ magnétique nous ne pouvons pas rester en bonne santé. Chaque cellule, chaque organe de notre corps émet un champ magnétique faible, mais mesurable."

http://www.next-up.org/pdf/Eau_Champs_Electromagnetiques_et_Sante.pdf
"Les propriétés des liquides et des solides sont régies par des lois qui ont leurs explications dans la mécanique quantique régissant les noyaux et les électrons qui interagissent électromagnétiquement."

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/la-premiere-teleportation-quantique-a-grande-distance-entre-atomes_18051/
"Lorsque deux particules sont dans un état d'intrication quantique, toute mesure de l'état de l'une d'entre elles, comme sa position, sa vitesse ou encore son spin réagit instantanément sur l'état de l'autre, quand bien même l'un se trouverait dans la Voie lactée et l'autre dans la galaxie d'Andromède." 
"L'intrication quantique est un phénomène observé en mécanique quantique dans lequel l'état quantique de deux objets doit être décrit globalement, sans pouvoir séparer un objet de l'autre, bien qu'ils puissent être spatialement séparés.
En conséquence, même s'ils sont séparés par de grandes distances spatiales, les deux systèmes ne sont pas indépendants et il faut considérer {S1+S2} comme un système unique."

Ne pensez-vous pas qu'il est extraordinaire qu'on puisse faire émerger une conscience unique d'un être constitué d'une infinité de systèmes interdépendants ? Notre esprit existe grâce à l'ensemble de notre corps. Un esprit sain dans un corps sain. Pour se connaître il est nécessaire de concevoir une notion d'unité. Je suis donc je pense. On ne peut se réduire à l'une des parties qui nous compose. La conscience évolue en équilibre entre les différentes parties de notre cerveau. L'homme est un concept, au même titre qu'une maison composée de briques selon certains critères. La vie ne s'arrête pas à de simples concepts, elle tend à s'affranchir de ses limitations par l'adaptation continue.



La conception est une oeuvre en devenir.


Notre système humain n'est qu'un atome du système cosmique. Une cellule d'un quelque chose bien plus vaste dont elle ne peut avoir conscience. Il n'est pas demandé à une cellule d'avoir conscience de son rôle ou du corps qu'elle habite. Par contre, elle doit suivre son instinct pour remplir ce rôle au mieux.

Un documentaire parlait de la médecine animale, ou comment chaque espèce, quelque soit son degré d'évolution, manifestait des pratiques d'automédication avérées pour se préserver de parasites ou de toxines. Des singes à la chenille. Un hérisson cherchait de la citronnelle pour la mâcher puis s'en répandre le corps sous forme de mousse afin de faire fuir ses innombrables parasites. Une chenille cherchait de la ciguë vénéneuse afin de se préserver de la larve d'une mouche... A quel degré l'action de la chenille est-elle délibérée ? A quoi se réfère sa conscience limitée pour entreprendre une telle démarche ? Les comportements complexes d'animaux simples sont souvent très étonnants.
http://icietmaintenant.fr/SMF/index.php?topic=14726.0

Bien, bien, bien. On approche. Eau, énergie, mécanique quantique. Est-ce que la mémoire de l'eau vous dit quelque chose ?
"Masaru Emoto poursuit ses recherches révolutionnaires sur le pouvoir de l'eau, sur sa capacité à "imprimer" toute information qu'elle reçoit : écrite, orale ou musicale. (Ce qui n'est pas sans rappeler les travaux de Benveniste sur la "mémoire de l'eau".) Après avoir congelé l'eau, il photographie par microscope le cristal que peut former l'eau : il sera magnifique si l'information est un message d'amour ou hideux s'il s'agit d'une manifestation de haine ou de colère."


http://www.chirosystem.com/FPDF/memoireeau.pdf
Les paroles, les mots, les sentiments et même les pensées, influencent l'eau selon toutes apparences.



Interview très intéressante de Masaru Emoto:
http://www.graal-france.net/index.php?page=5526
MDG : Dans votre recherche, faites-vous un rapprochement entre la lumière et l'eau ? 
M. Emoto : Oui, c'est la recherche d'une même notion. L'eau et la lumière ont une onde vibratoire en résonance, un effet miroir.

La lumière est une onde électromagnétique.



La science moderne de l'invisible n'en est qu'à ses balbutiements.

http://www.lesmotsontunsens.com/luc-montagnier-vaccin-contre-le-sida-memoire-de-l-eau-jacques-benveniste-2744
"Autre découverte aussi surprenante (de Luc Montagnier): ces bactéries et virus qui émettent des signaux électromagnétiques dans le milieu... alors qu'ils en ont été extraits ! Etonnantes, ces découvertes détaillées par la prix Nobel (voir les vidéos), qui lui font dire que "l'information génétique peut-être transmise de l'ADN à quelque chose qui est dans l'eau". "Ceci est un pas de plus dans la science fiction."
Comme le dit une ancienne maxime fremen de la saga Dune d'Herbert, "La vérité souffre d'être trop analysée". Frank Herbert y expose une notion élaborée de prescience et l'importance de l'eau.

Ces brèves recherches n'ont pour but que de mettre en lumière les relations complexes et invisibles qui régissent nos vies et notre univers. En quelque sorte, la vie utilise l'eau comme élément conducteur général, une matière liquide, idéale, simple et complète.

Que peut-on supposer alors ?

Il y aurait un héritage générationnel subtil que l'ADN seul ne pourrait transmettre. Une continuité de l'espèce à travers les âges par delà l'oubli et les cycles innombrables de reproduction. L'embryon grandit avec l'eau de sa mère. Le spermatozoïde du père est caractérisé par un minimum de cytoplasme. Aussi infime que la quantité d'eau soit, elle est là, chargée émotionnellement.
Connaissez-vous la psychogénéalogie ? La transmission de maux psychologiques familiaux qui peuvent être résolus par l'analyse des antécédents historiques. Un lointain drame familial inconnu peut affecter l'état émotionnel des descendants. Tant de culpabilités et de malheurs non résolus et cachés, qui se cumulent d'une génération à l'autre. Une empreinte émotionnelle familiale transmise par l'eau, bien que toute autre matière puisse être "chargée".

La mémoire des mythes. Des mythes qui seraient communs à tous, et qui resurgiraient de manière symbolique dans des écrits et des légendes. Une histoire indélébile de l'humanité qu'il suffirait de savoir saisir en toute simplicité et liberté. J'en suis personnellement convaincu car j'ai découvert quantité d'analogies troublantes et précises avec le récit de mon roman, et des détails mythologiques aux sources variées que j'ignorais totalement. D'ailleurs, regardez comment se recoupent nombre de mythes à travers le monde. Par recoupement, vous aurez la symbolique d'éléments communs d'une vérité hors des âges et des mémoires.

On peut aussi penser à toutes ces eaux traitées et filtrées que l'on boit tous les jours. De l'eau morte chlorée, recyclée, contaminée au contact du plastique, des résidus médicamenteux et pesticides. Quel impact sur notre équilibre général ?

De manière générale, le cycle de l'eau est en circuit fermé autour de la Terre. Elle s'évapore, forme les nuages, se déverse en pluies, traverse les montagnes et retourne à la mer. Nos incarnations sont-elles limitées à une possession de l'eau et à la Terre ? Le rituel du baptême chrétien est une immersion dans l'eau, du verbe grec ancien baptizein, fréquentatif du verbe baptein, « plonger dans un liquide ».
Le baptême de Jésus par Jean-Baptiste dans le Jourdain, décrit dans l'évangile selon Matthieu, chapitre 3, 13-17 :
« Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. »

L'eau véhiculerait une charge émotionnelle et une mémoire à travers les âges et les générations. L'image de l'Esprit de Dieu qui descendrait alors des cieux fait penser à une possession du corps par un esprit étranger à l'aide de la conduction de l'eau. Une sorte de connexion d'un réseau à un autre, plugin d'un "ether"net.

Trêve de digressions. Notre univers semble être un réseau de correspondances vibratoires dans lequel on interagit de façon subtile et invisible sur les éléments qui composent notre réalité.


Même la pensée d'une fourmi peut toucher le ciel. Proverbe japonais


Il suffit d'appuyer au bon endroit, au bon moment, pour modifier l'équilibre des forces et l'ensemble qu'elles régissent. L'effet papillon. La volonté qui régit notre organisme n'est pas seulement cantonnée à sa périphérie épidermique. Elle anime directement la mécanique corporelle, aidée par la conduction de sa structure hydroélectrique. Le corps est un formidable outil d'interaction dont la conscience peut soulever nos membres au delà des contraintes gravitationnelles, et manifester une force invisible au delà de ses extensions physiques, comme de la psychokinésie. L'exemple de la formation émotionnelle des cristaux d'eau est parlante en ce sens. Cela relève d'une forme de psychokinésie.

On est encore loin de Luke Skywalker faisant léviter des vaisseaux spatiaux par simple effort de la pensée, mais les domaines d'application sont multiples, en dehors du BTP ou de la fabrication de super soldats bioniques.

Les magnétiseurs en sont un dans le domaine thérapeutique. Mesmer, fondateur de la théorie du magnétisme animal, a d'ailleurs une thèse, dans son Mémoire sur la découverte du magnétisme animal de 1779, disant q'un fluide physique subtil emplit l'univers, servant d'intermédiaire entre l'homme, la terre et les corps célestes, et entre les hommes eux-mêmes.



Un magnétiseur utilitaire.


La plupart des pratiques chamaniques animistes (ou pas) s'inscrivent dans cette logique. Les mises en scène rituelles symboliques permettent un certain niveau de transe intellectuelle (collectives ou pas) qui sert la manifestation et l'extériorisation de phénomènes "magiques". Intentions et influences. La dynamique émotionnelle est un vecteur puissant. La messe hebdomadaire du dimanche pourrait s'apparenter à une grande thérapie de groupe, les effets ne s'appliquant qu'à une réorganisation psychique dans la logique chrétienne. La communion sociale est essentielle à la cohésion de cette société, à différentes échelles et thématiques, des concerts aux repas familiaux. Se réunir et communier dans une seule activité collective.

Si la pensée a un impact sur la formation de cristaux d'eau, pourrait-elle avoir un impact plus général sur des ensembles élémentaux ou climatologiques complexes, par un effet papillon ?

Un doc sur Arte parlait de la relation des points de passage des éclipses solaires et des séismes enregistrés. La lune pouvait créer un faisceau comme une loupe sur la terre, une focalisation de neutrinos dégagés par le soleil traversant la matière, agissant sur le noyau terrestre, et provoquant des séismes. Les sacrifices aztèques et incas lors de ces évènements pouvaient instinctivement aller dans le sens d'une réduction des probabilités de catastrophes. Les masses incultes étaient subjugués dans leur fascination morbide du sacrifice et amplifiaient émotionnellement l'intention de préservation. Ou alors c'était juste un rituel barbare servant à conjurer leurs névroses collectives.
Mais l'idée de chamans, en Polynésie ou au Pérou, gardiens de la quiétude des volcans, ne me choque pas. Leur seule intention de garder au calme le volcan sacré pourrait réduire l'ampleur des phénomènes volcaniques naturels.

Parlons, dans ce cas, des faiseurs de pluie. Les mayas sacrifiaient aussi à tour de bras leurs citoyens pour un peu d'eau venue du ciel. Le sacrifice de quelques uns au service de la survie de la communauté. N'était-ce pas dans un but d'amplification émotionnelle par le biais d'un grand rituel d'invocation collectif ? Plus de morts, plus d'effets. Le climat désertique de certaines régions appelaient certainement des moyens radicaux pour provoquer des miracles. Regardons des cas isolés.

Dans un passage du "Secrets de l'art perdu de la prière" de Gregg Braden que ma mère m'a lu, il est décrit l'exemple d'une prière pour la pluie d'un amérindien du Nouveau-Mexique.
"La clef", a-t-il expliqué, "c'est que si nous demandons que quelque chose arrive, nous donnons du pouvoir à ce que nous ne possédons pas. Les prières pour de la guérison donne du pouvoir à la maladie. Des prières pour de la pluie donne de la sécheresse. Si nous continuons à demander pour obtenir ces choses, cela ne donne que plus de pouvoir que nous aimerions changer."
Si on applique cette logique à la doctrine écologique actuelle, on ne fait qu'empirer les choses par notre inquiétude et le choc des constats alarmants. Il faudrait rester simplement conscient de la réalité des problèmes et se concentrer sur ce qui est à préserver.
"- Si tu n'as pas prié pour la pluie, alors qu'as-tu fait ?- J'ai commencé à avoir la sensation de ce que l'on ressent quand il pleut. J'ai éprouvé la sensation de la pluie avec mon corps (...)Après avoir prié la pluie, il a expliqué comment des sentiments de remerciement, et de reconnaissance complétaient les prières, comme les "amen" de la chrétienté."
Dans un article de VSD (mes sources vont loin sur ce sujet...), ils parlaient des sorciers du Berry, des traditions occultes perdurant dans nos campagnes profondes. L'un d'eux chassait les nuages avec son crucifix pour les fermiers. Il avait réussi une fois ce miracle pour son oncle inquiet de l'arrivée d'un gros orages sur ses cultures, et arrivait à le reproduire.
On pourrait penser au personnage d'espion télépathique de George Clooney dans Les chèvres du Pentagone qui parvient à "déchirer" un nuage par la pensée. Adaptation d'un livre basé sur des faits "réels", wooo !





Ces exemples coïncident avec ma propre expérience. Des petits miracles que j'avais du mal à raccrocher aux wagons de la réalité. Sur l'instant, cela m'avait inspiré de belles envolées lyriques et de fortes émotions. Mais comment partager ces expériences sans passer pour un illuminé ? En mettant en parallèle avec des vécus similaires au mien, et une interprétation plus pragmatique et impersonnelle (quoique la version lyrique pourrait servir à un transfert émotionnel plus sincère et authentique, mais ce n'est apparemment pas la démarche que j'ai choisie ici). Se sentir moins seul face à ça aide à délier les langues et ouvrir les esprits à d'autres perspectives.

Considérons l'importance de la charge émotionnelle dans la manifestation de phénomènes "paranormaux" (cf l'article sur les fantômes). Une forme d'exaltation suggérée est-elle nécessaire, comme c'est souvent le cas durant les témoignages de miracles ?
"L'extase (du latin ex-, « en dehors », et sto, stas, stare, « se tenir » : « être en dehors de soi-même » ) désigne un état où l'individu se ressent comme « transporté hors de lui-même » caractérisé par un ravissement, une jouissance ou une joie extrême. L'extase peut être d'origine mystique ou survenir en d'autres circonstances."
Se laisser envahir par un sentiment venu du plus profond de notre être en relation avec une réalité extérieure, où subjectivité et objectivité seraient unies en une conception indissociable.
"En ésotérisme / occultisme s'opposent deux concepts :
Le miracle, produit par le biais de la théurgie. C'est le pouvoir de la religion, du prêtre.
Le prodige, produit par le biais de la thaumaturgie. C'est le pouvoir de la magie, du mage/magicien/sorcier."
La manifestation de l'intention n'est pas la même. La croyance du religieux utilise sa foi indéfectible en une déité omnipotente. Par un phénomène de transfert psychologique, il se sent envahi par la perfection divine dont il ne serait qu'un canal désincarné. Il s'abandonne totalement à son adoration. Il provoque un miracle, comme on rit ou on pleure.
Les mages, tant soit peu qu'on puisse témoigner de l'authenticité de mages avérés, se perdent dans l'histoire au profit des saints plus médiatisés à l'image manipulable par le clergé. Que sait-on des rois mages venus d'Orient pour célébrer la naissance du petit Jésus ? On les aurait brûlés vifs durant l'inquisition. Depuis toujours, ils semblent vivre de manière cachée, entre superstition, supercherie et dons médiumniques aussi variés qu'invérifiables.
Si on se refuse à croire quoi que ce soit, comment pourrait-on manifester quoi que ce soit ? Ce serait comme chercher des amis en se méfiant de tous.

Je ne sais pas comment parler de ce qui va suivre de la manière la plus adéquate possible. Entre hasard et foutaise, selon les convictions de chacun, je pense qu'il est toutefois nécessaire de témoigner de certaines expériences pour inciter d'autres à parler ou à s'interroger sur leurs propres vécus. Déballer une partie de sa vie sexuelle, ou sa vie spirituelle, peut être utile. Se sentir moins seul devant des évènements qui donnent à réfléchir, en tant qu'auteur ou lecteur. La question est du bon endroit : à la télévision, dans un blog, dans son journal intime, ou en compagnie d'un obscur pilier de bar anonyme... Savoir si cela vaut le coup de risquer une avalanche de préjugés ou de devenir la risée d'un ensemble endoctriné. Il y a des expériences qui ne peuvent être comprises que dans le prisme de la vie du sujet, comme le spectre électromagnétique de la lumière vu à travers un prisme cristallin.
Je vais vous présenter ici une expérience très subjective dans un témoignage personnel. Les phénomènes décrits n'ont rien d'extraordinaire en eux-mêmes. Point de fantôme ou de lévitation spontanée. Il s'agit plutôt de leur concordance audacieuse avec une subjectivité, dont la responsabilité causale est mystérieuse et intrigante.

J'étais en voyage et en pleine déprime sentimentale. Désemparé et livré à moi-même, le printemps explosait autour de moi en une ébullition de vie confondante.
Chaud, froid, averses, fleurs, insectes, la nature engendrait un magnifique chaos plein de contrastes saisissants. Un jour de pluie, en visite pour un pauvre tombeau thrace, je traînais mes guêtres dans une forêt clairsemée, sale et monotone. Au milieu des détritus, des champs de délicates fleurs bleues, accompagné d'une sorte de pic épeiche chantant me faisaient penser à une nature encore préservée malgré l'envahissement des miasmes humains. C'était mon second voyage en ces terres anciennes et méconnues, alors que je ne désirais pas y retourner. Pourquoi étais-je là à errer dans le froid au milieu de nulle part ? Je marchais sans but, sans attache ou intérêt particulier. Il n'y avait rien à découvrir, rien pour effacer la douleur, juste des bribes colorées de nature éparses. Le chemin traversait des cabanons vides et tristes. Je m'accordais à la grisaille ambiante, à peine troublé des timides éclats de beauté croisant ma route.
Il fallait un sens. Ma raison dérivait d'une inspiration à l'autre. La forêt s'ouvrit sur un plateau clairsemé. Une structure rouillée dominait une petite butte. Un point d'arrivée peu engageant. Les nuages étaient lourds et torturés, quelques gouttes continuaient à couvrir les cris de mon âme. J'hésite à me détourner et faire demi-tour. Pourquoi aller là ? Montre-moi le chemin, illumine mon esprit, que cette arche tordue soit porteuse d'un signe indéniable. Un sens émergeait. Il fallait un sens. Il n'y avait plus rien de beau dans mon coeur. La beauté devait s'imposer.
Si je sortais de la forêt et que je montais cette butte, les cieux s'ouvriraient pour réchauffer mon coeur. Les implications de ma conviction désespérée fusaient dans ma tête lors de la traversée. Je doutais, ralentissais, m'arrêtais, accélérais. Etait-ce possible que l'univers s'accorde avec mon élan de faiblesse ?
Indécis, je regardais l'objet méconnaissable et usé par les éléments qui s'approchait de moi. Immobile, je le fixais. Avant que je n'atteigne la cible, le soleil pouvait percer l'épais couvert nuageux. Ce ne serait pas un signe, ce serait la dérision d'une prescience inutile. Quelque chose pouvait-il attendre les écarts de mes errements dans un moment et un espace choisi ? Rien ne s'annonçait en dehors de ma soudaine et curieuse idée. Prouve-moi qu'il y a ce quelque chose, que cette inutilité peut avoir un sens, que je suis là où je suis censé être, que je ne suis pas égaré.
J'atteignis la butte et les cieux s'ouvrirent. La chaleur inonda aussitôt mon âme transie. Une trouée aussi soudaine qu'inespérée. Un halo miraculeux tombait sur mon être et la terre meurtrie. L'ouverture était belle. La cime d'un nuage majestueux étincelait près du doux soleil vers un ciel azur. L'image duveteuse d'un paradis angélique. Telle une peinture ancienne, un rayon de lumière glissait sur des marches célestes avant de trancher les ténèbres d'un trait vif et parfait. Il y a avait un horizon sous le plateau. Une chaîne de montagnes encadrait une plaine parsemée de maisons tristes. D'autres rayons glissèrent ensuite des cieux en un plaisant spectacle qui redonnait vie et couleur à la région. Le contraste était beau, entre ombre et lumière. Mon coeur riait de reconnaissance. C'était un miracle. Simplement parce que j'y avais donné un sens. Une concordance élémentaire s'était permise de s'exprimer. Je n'avais pas exigé, j'avais souhaité, j'avais imaginé la belle chose que ce serait. L'espoir était plus fort que le doute. La fleur avait germé de la terre désolée. L'intention était pure sur une route hantée d'illusions tourmentées. Un sens avait germé à la base du néant.



Une autre expérience du genre s'est déroulé quelques jours avant, où je n'y voyais qu'une manifestation de prescience synchrone.
Je voulais du soleil pour me réchauffer après quelques jours d'errance urbaine, fraîche et humide. J'imaginais sa chaleur se poser sur moi (comme dans l'exemple de l'amérindien plus haut). Je me suis assis sur un banc dans un parc et me suis dit combien ce serait agréable d'avoir simplement 30 minutes de soleil.
Et la lumière fut.
Etonné, j'ai pensé, en regardant ma montre, qu'il était possible que cette éclaircie dure précisément ce laps de temps. Ce petit plaisir se prolongea 30 minutes et le soleil ne réapparut plus de la journée.
A quoi me référais-je pour anticiper une telle concordance ? Peut-être à quelques évènements anodins troublants, comme celui présent dans l'article sur la synchronicité.

La troisième expérience mémorable (bien que je l'avais oublié avant de relire mes notes la retraçant) date de l'année dernière sur la terre des trolls, de la glace, du feu, et des grandes sagas, que je tenais tant à visiter. Elle est précédée d'un échec dont je tire difficilement la leçon. On se satisfait mieux d'une expérience réussie et mal comprise, que d'un échec exigeant une meilleure compréhension des mécanismes en jeu.
Après deux jours à attendre un temps propice pour profiter des panoramas disponibles, j'avais essayé de dégager intentionnellement les nuages bas accumulés autour d'un sommet gravi difficilement, composé de grosses pierres coupantes, glissantes et instables d'un massif volcanique. Le panorama devait être splendide sur les grands glaciers environnants, mais je n'y voyais goutte sur une crête surplombant un précipice invisible. J'ai eu beau me concentrer, imaginer le sommet découvert, et tourner mon intention de diverses façons, rien n'y fit. Je n'avais pas la foi et je tentais de forcer les éléments à un vain caprice.
Découragé et trempé, j'entamais une rude descente avant d'attendre le lendemain pour partir. Au matin, le temps au-dessus des glaciers était au beau fixe. Un pied de nez à ma vanité.
Sur le chemin du retour, dans un car, le moral pas très haut, je me suis dit qu'il fallait retenter de manière plus décontractée et naturelle. Il fallait me centrer sur un besoin simple et sincère. Je regardais le ciel bas et gris, puis m'imaginais combien il serait agréable que le soleil illumine ma route et me donne du baume au coeur. L'intention n'était pas la même que la veille. Je demandais quelque chose qui ne m'aurait pas apporté réellement le réconfort attendu. Vouloir sans être contraire au coeur de son intention. On peut douter, on peut être vain, juste être en accord suffisant avec son intention. Une nuance psychologique à approfondir.
Dans le cas présent, l'intensité émotionnelle n'était que très modérée, bien que la persistance de conditions décourageantes ait chargée mon esprit d'une prédisposition certaine à l'attente d'un évènement magique.
J'imaginais alors une ouverture dans le couvert nuageux semblable à une fermeture-éclair qui suivrait le cheminement du car.


A ma grande surprise, cela se produisit exactement comme ça. Au-dessus du car, le soleil fit son apparition et un rai de lumière nous suivait à l'arrière. Intrigué, je visualisais le phénomène qui précéderait l'avancée du car afin que la lumière jaillisse sur lui.
Ce qui se passa. Je scrutais le ciel avec attention et me demandait si ce phénomène pouvait suivre la route tortueuse du car. Les nuages se déchiraient lentement à l'avant, comme l'écume de la mer traversée par la proue d'un navire, et se refermait à l'arrière. Une fermeture-éclair nuageuse. Une légère euphorie me gagnait tandis que je tentais de conserver mes idées claires, d'une émotion égale à celle de l'apparition du phénomène. Cela persista sur 200 kilomètres avant que je m'approche de la capitale et débutent d'autres rêveries alcoolisées en bonne compagnie.

Actuellement, j'expérimente de temps à autre sur des petits nuages errants, comme George Clooney dans "Les chèvres du Pentagone". Des fois, je les décompose de 30 secondes à 2 minutes. J'imagine que si c'était si évident, tout le monde le ferait... ou pas. Prescience de la disparition naturelle, impact d'une intention accélératrice des mouvements en cours, ou simple coïncidence arrangeante ? Mystère. Les essais à la chaîne ne sont pas concluants. Probant que de façon sporadique et ponctuelle. Entre fantasme et délire, je n'ai pas en main les cadres d'une application rationnelle et méthodique. L'esprit s'incarnant dans l'eau sous la forme vaporeuse des nuages.



Au gré des éléments.


A démystifier et rendre banal ces phénomènes nous en réduisons leur impact et leur portée. Il peut y avoir une joie intentionnelle et spontanée, mais pas de vraie joie réfléchie et calculée. Peut-être qu'avec le talent d'un acteur qui revit réellement ses joies et ses peines pour paraître sincère... A place d'un plateau de tournage, on pourrait s'entourer de bougies et de grigris.
Tant qu'on reste fidèle à son moi profond, tout est possible et réalisable. Il suffit d'ouvrir son coeur et laisser exprimer la magie qui coule en nous.
Pour le moment, j'expérimente de manière isolée dans des conditions inhabituelles. J'entrevois des potentiels mais n'en fais au quotidien. Il est sans doute nécessaire de réorganiser un quotidien en harmonie avec ce que j'aspire. On pourrait imaginer des applications directes à l'échelle humaine, dans des enrichissements relationnels remarquables, mais cela ne suffit pas en soi. Comme le savoir ne fait pas la sagesse, ou la rime la poésie. Pour l'instant, faire briller le soleil dans le ciel et illuminer son coeur de temps à autre n'est pas si mal.
Rien d'impossible à coeur vaillant si vous le laissez orientez vos vies et vos gestes. Si on peut transformer un nuage, on peut bien se transformer soi-même. Devenir éternellement merveilleux et souriant, comme dans une pub de yaourts bio.

7 commentaires:

  1. Salut Cowa!

    Très sympa l'article! En effet, on se rejoint dans les propos, sauf que toit tu y met l'eau comme médiateur/support. Effectivement, elle doit surement avoir un rôle important, et tu semble l'avoir bien défini. Mais je ne suis pas sure qu'elle intervienne systématiquement dans tout les processu de communication électromagnétique dans le vivant et dans le magnétisme aussi. Mais ce n'est qu'une intuition personnelle... Par contre je voudrais évoquer une problématique lié à la persistance du message dans la structure de l'eau:

    D'après les recherches que tu exposent ici sur l'eau, par sa polarité, a la capacité de s'organiser sur une certaine échelle (longueur de cohérence pour les physiciens) et que l'information a transmettre pourrait être contenu dans cette structure. Mais l'agitation thermique fait que cette structure est éphémère et la longueur de cohérence fait que cette structure doit être locale.
    De plus, en supposant que l'eau imprime une information, alors l'impression de l'info dans l'eau doit avoir des caractéristiques "holographiques", c'est à dire que si l'on ne prend que la moitié de l'échantillon d'eau informée, on doit récupérer l'info en entier. Cela a des implications sur l'évolution temporelle et spatiale des motifs structurels suivant les considérations précédentes lié à la longueur de cohérence et l'agitation thermique. Autrement dit, comment les motifs se perpétuent dans l'eau après "impression", est ce qu'ils se passent le message de proche en proche afin de respecter ces trois critères?

    Mise a part cette digression technique...
    Tes références au chamanismes et autres pratiques occultes sont pertinentes en effet. Et ton témoignage est bien retranscrit. Tu touche d'ailleurs un point sensible par rapport à l'attitude à avoir quand "ça se passe" un peu comme quand on devient conscient que l'on rêve, si on en devient trop enthousiaste..on se réveil!

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  2. L'eau aide à la résonance. L'onde peut y être provisoirement stockée comme la vibration d'un diapason, puis être influencée par une dynamique extérieure : amplification, réduction ou variation. Je suggère simplement que l'eau a un rôle important dans notre matrice matérielle.

    Elle est le liant de la vie. On pourrait s'en passer mais le monde vivant ne serait plus ce qu'il est. Elle est un support d'incarnation. Sa conductivité en fait le matériau idéal de manifestation et de transformation dans une réalité tangible. L'électromagnétisme est la manifestation énergétique qui anime la machine, un peu comme la batterie d'une voiture sert à la démarrer en enflammant le combustible.

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  3. Tu as raison, l'eau aide à la résonnance, au stockage de l'info..et un support d'incarnation. De toute façon les 4 éléments sont nécessaires pour l'incarnation. La terre c'est la matière physique (dont l'eau..), l'eau la matrice éthérique (voire champs morphogénétiques) formant ensemble le coprs vivant, ensuite vient le feu qui doit être le corps des désirs/astral (naissant de la friction de nos sens avec le monde ext.) , l'air qui est le corps mental (monde des Idées qui n'appartiennent à personne comme le vent) et enfin l'ether (le corps causal, l'âme individuel mais identique dans son essence au Saint Esprit).. mais tout ça pour les hindous c'est la même chose: de l'ether de plus en plus condensé..comme par hasrd!

    Mais apperrement le vide "quantique" peut aussi stocker de l'info, quand on pense par exemple aux esprits frappeurs qui font bouger des objets. Le drame s'est imprimé dans l'espace, et l'âme désincarné peut "jouer" avec la matière dans ce lieu. Mais il n'a pas besoin d'eau..par contre enc e qui concerne les montées d'angoisse et autre ressentis effectivement cela peut être canalisé par l'eau du corps, en astrologie, l'eau est associé aux émotions...

    Par rapport à l'impression d'info dans le vide, j'ai entendu parler d'un chercheur qui avait imprimé de l'info d'ADN "sur" du vide dans la première partie de l'interview de David Wilcock par le projet Camelot mais je sais plus à quel moment:
    http://www.youtube.com/watch?v=t4JkM6Z0RKU

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  4. En y réfléchissant bien, qu'est ce que les émotions étymologiquement parlant: ce qui met en mouvement, or tu as écrit (et je suis d'accord que l'étincelle de vie c ça) que l'électromagnétisme est le démarreur, la bougie et la batterie qui met en mouvement le corps vivant... tout ça pour dire que tu as soulever un lièvre avec l'eau. mes réflexions sur la symbolique des élement sfait dans mon message précédent m'amène à penser que l'eau symbolique correspond à lumière biologique qui se transmet d'adn en adn et qui forme le tissu énergétique et informationnel du corps vivant. Alors par affinité, forcément , l'eau matérielle a un rôle a joué vis a vis de son double symbolique. (Oui je suppose là que l'ether (support de la lumière au 19eme siècle) est la lumière "divine" et que donc, chaque élément correspondent à un type de lumière de plus en plus condensé: l'air serait le type de lumière qui se transmet par télépathie, le feu (astral), le type de lumière qui se déplace dans l'eau du corps (relation intriquée, typique de la fractalité des mondes spirituels..je sais pas si tu vois ou je veux en venir)et plus généralment dans la matière (télékinésie et autre manipulation de la matière genre effet Hutchison ou voire JP Girard) (feu associé au chakra solaire des émotions), l'élément eau serait donc la lumière biologique et l'élément terre serait la lumière basique que l'on détecte dans les phénomènes physique classique..

    Je fais pleins de digressions mais là ca fuse alors je fais partager ^^

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  5. La transmutation des éléments par le feu, selon son intensité et la composition des combustibles. Source de lumière et de chaleur. Cœur des astres. Il est l'étincelle entre l'électromagnétisme et la transformation des éléments en énergie.

    Batterie->Bougie->Carburant->Mouvement mécanique
    Air->Feu->Eau->Terre

    Le feu nous met en contact d'une source d'énergie invisible.
    Comme le soleil, il est source de vie et de mort. Il est vital d'établir un équilibre dynamique. Le feu dans nos cœurs doit nous animer sans nous consumer.

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  6. Mais l'ordre traditionnel est plutôt feu, air, eau, terre.

    Quant aux manifestations "désincarnées", j'avais partagé quelques témoignages :
    http://www.gamekult.com/blog/cowabungalevrai/138499/fantomes.html

    Pour ce qui est de la fractalité dimensionnelle, j'ai abordé le sujet dans : http://triaglon.blogspot.fr/2012/06/reflexion-existentielle.html
    Il y a une image qui donne une idée de cette notion de "Kaléidoscope naturel.
    Des images d'une image dans une image."

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  7. Je relisais l'article "Réflexion existentielle", et j'y ai vu une référence à ton 1er com, sur les caractéristiques holographiques : "procédé d'enregistrement de la phase et de l'amplitude de l'onde diffractée par un objet. Ce procédé d'enregistrement permet de restituer ultérieurement une image en trois dimensions de l'objet." (wikipédia)
    Je n'ai pas pensé à employer ce terme dans mes réflexions, mais il est approprié.

    "Chaque action entraîne un écho, une onde d'effets, comme notre attitude envoie son reflet dans un miroir; une lumière, la réflexion d'ondes électromagnétiques."
    "L'intensité de la lumière réfléchie dépend de l'angle d'incidence et de la polarisation. L'intensité de l'intention entraîne une incidence."

    "Et si la pensée était une onde lumineuse invisible, au même titre que les ondes radio et les sonars ? Elle dégage aussi un champ électromagnétique. La lumière est une énergie, et la matière une concentration hyperdense d'énergie.

    Le soleil transforme sa matière en énergie qui engendre lumière. Lumière, source de vie. Nous dégagerions une lumière intérieure dans un jeu de miroirs vital, créant une image dans le vide espace-temps.

    "Si un rayon est piégé entre deux miroirs, cela crée une cavité résonnante qui permet de sélectionner les longueurs d'onde ; ceci est utilisé dans les laser et permet d'avoir une lumière monochromatique et cohérente."

    L'équilibre du jeu ombre-lumière permet la définition d'une image. Si tout n'était que lumières ou ténèbres, il n'y aurait rien de distinct.
    L'allégorie de l'ange déchu Lucifer est intéressante. La tradition chrétienne ultérieure au Livre d'Hénoch le présente comme un puissant archange déchu à l'origine des temps pour avoir défié Dieu. Le "porteur de lumière" se détourne de Dieu intentionnellement. Il permet à la réalité d'exister en se scindant de la lumière unie. Dans les ténèbres nous portons notre lumière pour voir notre image dans un monde réfléchissant."

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